« Tu crois qu’au bout de cinq mois d’antidépresseur je devrais être mieux? Sinon combien de temps doit-on attendre pour qu’un antidépresseur fasse effet? Car j’ai beau les prendre depuis 5 mois je ne guéris pas, ni de ma dépression ni de mon angoisse… »
Voici les questions que j’ai reçu ce matin de la part d’une des lectrices du blog, et vu que cela fait plusieurs fois qu’on me les pose, j’ai décidé d’y répondre au travers de cet article.
Je reçois en effet souvent des questions sur les antidépresseurs dont les plus fréquentes sont :
- « Les antidépresseurs ne me font rien, ne font pas effet… bref, ils ne fonctionnent pas : que faire? »
- « Au bout de combien de temps les antidépresseurs vont-ils faire effet? »
- « Quel est le délai d’action d’un antidépresseur? »
- « Mes antidépresseurs ne sont pas efficaces, est-ce que je dois les changer? »
Toutes ces questions reviennent régulièrement, et aujourd’hui j’ai envie de partager ma modeste expérience à ce sujet.
Il y a un gros piège avec ces antidépresseurs, dans lequel je suis tombé, et je voudrais vous aider à l’éviter.
Quels sont les points communs de toutes ces questions sur les antidépresseurs?
Dans ces messages que je reçois, toutes ces personnes ont des problématiques de dépression, d’angoisse, d’anxiété, et prennent donc des antidépresseurs afin d’aller mieux.
Le souci, c’est que même après plusieurs mois à les prendre, beaucoup témoignent commencer à perdre patience.
Comme elles ne voient pas de gros changements, elles commencent à se dire que « les antidépresseurs ne guérissent pas, ne marchent pas, ne fonctionnent pas… »
En ce qui concerne le message que j’ai reçu ce matin, ça fait 5 mois que cette personne prend des médicaments, et elle ne comprend pas pourquoi elle ne va pas mieux après tout ce temps…
Quel est le problème ici? Est-ce que les antidépresseurs sont à remettre en cause?
En fait le problème ici ne concerne pas vraiment les antidépresseurs.
Le réel problème, c’est de commencer un traitement antidépresseur, et de compter uniquement là-dessus pour aller mieux !
Ne rien changer à sa vie.
Continuer comme avant comme si de rien était.
Avoir le même hygiène de vie nocif, les mêmes relations toxiques, le même travail ennuyeux ou tout simplement la même incapacité à gérer ses émotions sereinement.
S’en remettre uniquement au « pouvoir de guérison » de ces médicaments, et continuer sa vie d’avant – pendant parfois des mois – en croyant qu’ils vont à eux seuls régler nos problèmes.
C’est un piège dans lequel beaucoup d’entre nous tombons, et dans lequel je suis moi-même tombé.
Ce n’est malheureusement pas aussi simple… et heureusement en fait !
Une fausse idée au sujet des antidépresseurs
D’après mon expérience et ce que j’ai pu en conclure, l’objectif des antidépresseurs n’est pas de nous soigner, mais simplement de nous aider à nous maintenir en équilibre.
Le corps étant trop fatigué, certains mécanismes chimiques et nerveux du corps ne fonctionnent plus bien, et les antidépresseurs sont là pour rétablir temporairement ces mécanismes.
Il s’agit en quelques sortes d’une béquille.
Mais l’erreur que l’on peut facilement faire, c’est de se dire : « c’est bon, je prends des antidépresseurs, je vais attendre qu’ils fassent effet et d’ici quelques temps ça ira mieux. »
Aie aie aie, grosse erreur !
Le problème, c’est qu’en se disant ça, on se dé-responsabilise complètement.
Si on a besoin de prendre des antidépresseurs à un moment donné, c’est que QUELQUE CHOSE ne va pas dans notre vie.
Et ce QUELQUE CHOSE ne va pas et NE PEUT PAS être réglé par les antidépresseurs.
C’est à nous de trouver notre équilibre, d’améliorer notre hygiène de vie, de générer davantage de paix intérieure, et finalement de créer une vie qui nous ressemble davantage.
Les antidépresseurs sont là simplement pour nous donner un moment de répit, un moment de calme pendant lequel on va pouvoir trouver ces solutions et les mettre en place.
Bon il y a aussi des manières plus naturelles de faire ça, mais ce n’est pas le sujet de cet article…
La question portait sur les antidépresseurs, et je vais donc finir d’y répondre en prenant simplement en compte les antidépresseurs (mais les conseils sont également valables pour les remèdes naturels !)
Que ce soit un antidépresseur ou un remède naturel, ce ne sont que des béquilles !
Si on s’attend à ce que cette béquille règle tous nos problèmes sans rien changer à notre équilibre, à notre manière d’être, à notre hygiène de vie alors on va pouvoir attendre très très très longtemps…
Avec cet état d’esprit, il est même probable que le véritable mieux-être n’arrive jamais…
Pourquoi ?
Laissez-moi vous donner une image ce sera plus clair.
Petite image pour illustrer l’effet des antidépresseurs.
Imaginez que vous vous cassiez le pied, qu’on vous mette un plâtre, et que vous vous disiez :
« C’est bon on a mis un plâtre, je ne vais rien changer à ma vie et attendre que le problème se résolve, en continuant ma vie comme si de rien n’était.
Je vais continuer à marcher comme avant, à courir comme avant, à bouger, sauter, danser, faire du poney ou des claquettes.
Je vais juste attendre que « le plâtre » fasse son effet magique sur mon pied, qu’il me guérisse… mais moi je ne vais rien changer du tout. »
…
Si vous partez avec cet état d’esprit, non seulement votre pied ne guérira jamais, mais en plus vous aggraverez considérablement la situation !
Je le sais d’expérience, puisque j’ai marché sur un pied cassé pendant 3 semaines. On m’avait dit que tout allait bien… Au lieu de simplement garder un plâtre quelques semaines, on a finalement du m’opérer et me mettre une vis dans le pied ! Et je n’avais même pas fait de claquettes !! :-)
Pour en revenir à l’exemple, oui vous avez besoin de soins, d’un plâtre, de béquilles…
… mais vous avez aussi besoin d’arrêter de marcher dessus pendant un moment, peut-être de rester immobile, d’arrêter le sport, de faire attention, puis de reprendre l’exercice en douceur, peut-être faire de la rééducation, changer votre alimentation pour assimiler mieux le calcium etc etc …
Bref si vous voulez vraiment guérir votre pied, certains changements et un moment d’adaptation seront nécessaires le temps que cela puisse se faire.
Avec la dépression c’est pareil !
Vous pouvez avoir besoin d’antidépresseurs ou de remèdes naturels pour corriger un déséquilibre pendant un moment, mais vous ne guérirez pas totalement tant que vous n’apporterez pas certains changements positifs dans votre vie.
Ça peut être des changements ou des ajustements au niveau alimentaire, au niveau de vos activités, de vos relations, de vos pensées, de votre exercice physique, de votre sommeil, de votre gestion émotionnelle…
Ça peut être certaines problématiques du passé à résoudre, un changement d’environnement à opérer, un enfant intérieur avec qui se reconnecter…
… ou même un ensemble de toutes ces choses, et à ce sujet les Fiches Vie Sereine peuvent vous accompagner.
Mais retenez bien que ce ne sont ni les antidépresseurs ni les remèdes naturels qui vont vous guérir. Ni les autres, ni moi.
C’est vous, et seulement vous.
Vous êtes le seul responsable de votre mieux-être.
Aller mieux dépend de vous, les antidépresseurs seuls ne guérissent pas.
Vous pouvez bien sûr trouver de l’aide au travers d’antidépresseurs, de thérapeutes, livres, partages d’expérience, mais d’une part c’est à vous d’aller chercher cette aide, et d’autre part c’est aussi vous, au travers de vos choix, de vos décisions et de vos actions qui pouvez appliquer cette aide.
Ce serait plus facile si c’étaient les médicaments, les antidépresseurs, les livres, les thérapeutes, les blogueurs qui résolvaient tous nos problèmes, mais ce n’est malheureusement pas le cas.
Ce serait plus facile si on pouvait mettre un plâtre magique qui nous guérisse le pied tout en nous laissant libre de faire des claquettes, mais ce n’est pas le cas…
…ou alors il faudrait qu’il amortisse considérablement les chocs, mais je ne suis ni un expert de claquettes ni un expert de plâtre donc je ne vais pas m’avancer là-dessus :-)
Dans tout ça il y a quand même une bonne nouvelle : aller mieux dépend essentiellement de nous !
On peut bien sûr avoir besoin d’aide, de soutien, de quelqu’un pour nous tendre la main, mais c’est toujours à nous de la saisir.
Personne ne peut faire les choses à notre place, pas même les antidépresseurs !
Alors pour répondre à la question : « au bout de combien de temps à prendre des antidépresseurs je vais aller mieux ? »
la réponse est… ça dépend surtout de vous !
Ça dépend des changements que vous allez opérer dans votre vie, de l’état d’esprit positif que vous allez entretenir, des actions que vous allez mettre en place pour avancer, et des raccourcis que vous allez pouvoir prendre ici ou là.
Ce qui est certain, c’est que si vous restez assis en attendant que les antidépresseurs changent votre vie…
… alors vous risquez d’avoir mal aux fesses et de rester assis looooongtemps !
Alors qui veut se lever? ;-)
Bien vu. Super article. Je dis toujours on peut prendre tous les antidépresseur qui existent si dans ta tête tu n’est pas prêt a changé cela ne marchera pas.
exelente fin d’après midi.
bonsoir Sébastien
ce sujet m’interesse enormement, car je suis sous antidepresseur et anxiolitique, depuis maintenant 3 ans, juste apres la naissance de ma petite fille, j’etait tres fatiguée epuisée stressée, prendre soin d’un petit etre n’est jamais une tache facile, ça à debuter par des crises d’angoisses tres tres fortes, j’en avait pendant mon adolescence mais cela ne m’a jamais empecher de vivre ma vie, de sortir toute seule d’etudier de travailler, de voyager, d’ailleur plus de crise de panique depuis l’age de 16 ans, maintenant j’ai 42 ans, j’ai vecu des deuils, des moments difficile dans ma vie comme tout le monde, mais ni anxiété, ni deprimes, juste des blues parfois, c’est la vie, donc lorsque j’ai comencé a sentir l’anxiété les crises de paniques, cela m’a changer totalement, surtout que cela a duré dans le temps, c’est pour cela j’ai vu mon medecin qui m’avait au debut inscrit des anxiolitiques, je dormais mieux la nuit, j’etait plus calme, plus de rumination, mais le stress est toujours la, et je me sentait totalement depassée avec mon bébé, donc mon medecin m’avait inscrit des antidepresseurs, et apres 6 mois, je dois avouer qu’ils m’ont sauver la vie, carrement, je suis plus heureuse, je sort plus je travaille, je fait beaucoup de marche, je dessine, je rattrape le temps perdue :), je remercie enormement mon medecin qui m’a et m’aide encore, car meme s’il ma dit que je peux les arreter, je vais beaucoup mieux, mais je suis encore hesitante le stress est toujours la :) et j’ai peur de rechuter
je m’excuse pour mon long article, mais je voulait partager avec vous dire mon experience, et c’est a vous d’en juger
j’ai meme fait mon propre blog totalement sur la joie et le bonheur
limonasblog.wordpress.com
merci encore une fois Cebastien
bon courage
mona
Bonjour Sébastien,
Je crois que c’est une grosse erreur que font ceux qui prennent des antidépresseurs. J’ai moi aussi pris par là, il y a quelques années avant de m’en débarrasser car la plupart est simplement inefficace contre la dépression, l’angoisse et autres. Sans parler de la dépendance à ces produits et les effets secondaires qu’ils peuvent induire, à la longue, sur l’organisme .
Je recommande plutôt de recourir à des soins naturels qui sont très tolérés par notre corps et souvent sans effets indésirables. Le yoga, la marche, la relaxation, la natation, la participation à des associations, des tisanes antidépresseurs, .. sont autant d’alternatives pour se sentir mieux et éviter ce sentiment de mal être.
Toutefois, ne confondons pas la déprime qui est passagère et la dépression qui dure plus longtemps et qui nécessite parfois une consultation médicale.
Agréable journée
A+
Geoffroy
Bonsoir,
je pense que chaque cas est unique, cela depend de l’age de la personne de son historique, de son milieur social et culturel…… plusieurs facteurs jouent un role important, on ne nait pas déprimer, on le devient,
donc les traitements changent avec les personnes, si on peut s’en sortir tout seul c’est bien, mais sinon on doit avoir un aide medical, car c’est une vrai maladie, de vrais soufrances phsychiques, qui peuvent entrainer au pire,
merci
mona
limonasblog.wordpress.com
Avez-vous tout simplement essayé les huiles essentielles , en diffusion dans l’atmosphère ?
J’ai perdu mon fils il y a 3 ans , une de ses filles ne veut plus me voir ( ?) je suis remplie d’arthrose , et pensionnée maintenant . ( J’avais une vie très relationnelle ) .
A mon tour , j’ai plongé dans une profonde dépression au point de vouloir en finir !
Sur les conseils d’une amie ( après un long traitement médicamenteux ) je me suis dit : pourquoi ne pas essayer ?
Donc maintenant je ne me soigne plus que « naturellement » .Et tout doucement , je reprends espoir .
Bonsoir,
c’est encore moi, je voulait partager mon expérience avec vous, Sébastien et Geoffroy ont tellement raison, un jour on doit renoncer aux médicaments, au début ça aide, mais on peut devenir dépendant, c’est pour cela mon médecin m’a conseillé d’arrêter les antidépresseurs, car je me sentait beaucoup mieux, j’ai essayer, et j’ai réussit, je dois avouer que ce n’était pas facile, mais j’y suis arriver, plus de 2 mois sans médicaments, je suis soulagée et fière de moi, je vie normalement, je prend plus soin de moi, j’évite le stress, je m’accepte comme je suis.
merci
mona
limonasblog.wordpress.com
slt,
ah oui les antidépresseurs ont des effets secondaire très durs,je le dis en connaissance de cause.
quand tu les prends ,tu te sens mieux mais aux moment ou ca te manque c’est une catastrophes.Donc le mieux c’est de ne pas être dépendant,si possible ne même pas en faire usage.
SVP à vos symptômes n’était pas lié une gène respiratoire?
Si oui dites moi ce qu’il ya lieu de faire pour respirer normalement.
merci
alliance
je suis vraiment heureux pour toi
Salut Mona,
J’ai suivi tes commentaires.
Si c’est pas trop indiscret, quel antidépresseurs tu prenais?
Merci
merci beaucoup, je veux juste partager mon expérience et mon combat contre la déprime et l’anxiété, c’est un sentiment très douloureux affreux, surtout les crises de paniques, juste les gens qui subissent ce mal peuvent vraiment savoir de quoi je parle, la mort chaque fois, maintenant je profite de la vie, je respecte les conseils de mon médecin, il me dit toujours : soit très attentive au signaux de ton corps, trouve un équilibre dans ta vie, éloigne toi le plus du stress, des gens négatifs, fait du sport… en ce qui concerne les médicaments, je prenais un antidépresseur dont la molécule est la ré- capture de sérotonine, ça m’a énormément aider, il a diminuer les crises de panique, il m’a aider à mieux dormir, à retrouver l’appétit, à retrouver plus d’énergie, en plus il n’y pas de risque de dépendance, mais il est sous ordonnance, car parfois il peut y avoir des effets secondaire, et le médecin peut proposer au patient plusieurs médicaments avant de trouver le bon, avec moins d’effets négatifs,
je vous souhaite de retrouver le bonheur et de profiter pleinement de la vie :)
mona
c’est tout à fait exact! je déconseille à quiconque de se lancer dans un traitement avec des antidépresseurs sans suivi psychologique sous peine de se retrouver avec un problème supplémentaire, à savoir la dépendance. Une aide qualifiée est indispensable dans cette démarche. N’oubliez pas que nous sommes les champions du monde en terme de consommation de ces produits qui, peuvent certes être une aide précieuse si employés à bon escient!
bonjour,
Je m’appelle Clément Garnier j’ai 20 ans et depuis 1 an et demi je vit avec une angoisse et une solitude qui me paraissent sans fin. Je voit depuis seulement 2 mois un psy qui ma prescrit des anxiolytiques en cas de crise, au début c’était efficace mais depuis une nouvelle crise d’angoisse j’ai l’impression que même cela ne peut plus m’aider et les sentiments négatif sont revenu. Comment faire pour m’en sortir et finalement reprendre ma vie en main ?
Merci de votre réponse bien avec vous.
Bonjour Sébastien,
Comme « Mona », je suis d’accord pour dire que chaque situation est singulière; c’est important de dire comme vous le dites en quelque sorte vous-mêmes, de ne pas attendre de réponses « magiques ». Du reste « La magie », si elle doit survenir dans nos vie, elle ne peut venir que de nous mêmes, et sans doute du tréfonds de notre histoire tourmentée.. Je ne veux pas jouer les psy de bazar,(D’autant plus que je n’en suis pas un…), mais je me rends compte pour moi même, à quel point ma personnalité mal assurée réclame son du tous les jours; « la dépression est l’impossibilité d’arriver à un acte gratifiant », nous dit par exemple le fameux chercheur Henri Laborit… Trêve de constatation théorique, qui ne change rien de toute façon pour les personnes concernées comme moi: Tout ce que vous dites sur la nécessité de changer de comportement pour reprendre goût à l’existence est essentiel; cependant vous en conviendrez peut-être, « comme un « arthritique », chaque effort pour tenter de changer de cap coûte énormément; en clair, chacun paye le prix qu’il peut dans sa progression… But why not: C’est à chacun du trouver sa place comme il peut, « CAHIN CAHA »… Personnellement, je viens d’avoir 50 ans et ma fois, j’essaye toujours de voir l’avenir meilleur pour même. Aussi, ose-ais-je espérer qu’il n’est jamais trop tard… Bonne continuation Sébastien.
Salut à tous,sebastien à la lecture de ce temoignage qu’en penses-tu ?
à 18 ans mon pére est decédé d’un cancer au domicile de mes parents dans un état cadaverique
dans mon lit vers minuit : attaque de panique j’en ai parlé à personne car je ne savais pas ce qu’il m’est arrivé
ma mére vend la maison et achéte un appart. A Montpellier
De 18 à 20 ans=aucune attaque de panique je vis seul à Montpellier et je passe mon bac sans succés
20à 23 ans retour dans le nord je vis au nouveau domicile de ma mére je repasse le bac avec succés=pas d’attaque juste une tête pleine
A 23 ans retour de plusieurs attaques de paniques
23 à36 ans médocs sans therapie :antidepresseur+anxiolytique =aucune attaque juste une tête pleine
à 36ans arrêt antidepresseur ( pas de l’anxiolytique) 1 mois après attaque de panique le dimanche matin 27 nov.2016 à mon domicile dans le nord :je vis seul et je ne travaille pas car ce trouble m’handicape depuis 18 ans :
j’en ai jamais parlé à personne de ce trouble sauf au généraliste(prescripteur des medocs) qui ne comprend pas et ni suivi de thérapie
du dimanche 27 nov au mardi 06 dec 2016 :attaques de panique 3 par jour,angoisse avec boule au ventre,palpitations,sueurs froides… après une crise ou attaque de panique envie d’uriner, diahrée et faim
les attaques se font surtout à mon domicile dés le réveil
est ce l’arrêt de l’antidepresseur et des reactions au sevrage qui me( re)provoque les attaques ??
depuis le mardi 06 dec 2016 je découvre ton site:j’essaie de controler les attaques avec les conseils des internautes (comprehension du trouble,respiration abdominale,mediation……)
depuis le mardi 06 dec 2016 :les attaques sont moins violentes mais j’ai besoin de prendre l’anxiolytique(xanax)
quand j’essaie de controler,d’accepter la crise ou l’attaque je n’arrive pas à me relaxer mais l’attaque de panique est moins violente(moins de sentiment de fuite,moins de derealisation, palpitation…)au bout d’un moment je suis obligé de prendre le xanax
quand je suis chez moi je vis dans l’anxiété anticipatoire,les ruminations mentales de mes attaques….
qu’en penses-tu Sebastien ? merci
cordialement aymeric B.
bonsoir, je suis très touchée par ton témoignage, je me permet de te parler un peu de mon histoire, personnellement les crises de paniques j’ai eu la première à 16 ans, dans le lycée, sans avertissement, sans problème à la maison, sans problèmes de santé, sans stress, j’était une très bonne élevé, j’avais beaucoup d’ami(es), sans complexe, une vie très saine…. j’ai gardé cette mauvaise expérience pour moi, des années après, justement à la fac, j’en ai eu, une, après rien je suis même aller dans une autre ville pour mes études, pas une seule crise, malgré les épreuves de la vie, j’ai vécu aussi la mort de ma mère d’un cancer, en 2004, et dix ans après l’agonie et la mort de ma grande sœur qui n’a pas eu la chance d’avoir 50 ans, de la même maladie, le cancer, c’est dure de voir des personnes aussi belles agonisent de cette manière, la chose qui m’a aider à faire le deuil c’est partager le chagrin avec ma famille, les gens qui l’aimaient, même mon vieux petit caniche m’a donner une leçon, il a 13 ans, et commence d’avoir des problèmes de vue, mais il a une force de vie, incroyable, il adore manger sortir malgré son age, il profite de chaque instant, je pense aussi que mon amour pour lui, lui donne un peu plus de force, la vie est dure, mais sa beauté, nous encourage de vivre jusqu’au bout,
je te souhaite tout le bonheur, sans peur ni angoisse, ni regrets,
merci :)
mona