Dans un article précédent, je vous avais appris les bases de la pensée positive et je vous avais donné quelques exercices pour muscler votre positivité. Je n’insisterais jamais assez sur l’importance de transformer votre façon de penser. Vous ne trouverez pas le bonheur à l’extérieur de vous-même mais bien à l’intérieur.
Un objectif fondamental pour mener une vie sereine est donc de s’appliquer à essayer d’avoir des pensées positives afin de ne plus être orienté « négatif, problème, victime… » mais plutôt « positif, solutions, opportunités ».
C’est loin d’être facile, mais c’est possible. Il suffit pour cela d’adopter le bon état d’esprit, et de pratiquer tous les jours. Je vous avais donné un bon aperçu dans cet article très complet sur la pensée positive.
Cependant, parmi les nombreuses questions que je reçois chaque jour, il y en a une qui revient souvent :
Des pensées positives? Je veux bien moi, mais quand tout est négatif, comment faire pour voir le positif ? Quand j’ai de gros problèmes, ce n’est pas possible ! Il se cache où le positif ?!
Un problème = une opportunité = des pensées positives potentielles
Je vais vous révéler quelque chose : dans chacun de vos problèmes se cache une opportunité, une source de positif.
Laissez-moi vous expliquer quelque chose de simple mais que l’on a tendance à oublier : si quelque chose ne va plus aujourd’hui, cela veut dire qu’auparavant, hier, il y a deux jours, il y a un an, cette même chose allait mieux. (ex : aujourd’hui j’ai mal aux dents, veut aussi dire que hier, je n’avais pas mal !).
Et bien si je continue ce raisonnement, il y a sûrement plein de choses qui vont, et qui pourraient être largement pires (ex : vous n’avez pas mal à la tête ! C’est génial, car vous pourriez avoir mal aux dents ET à la tête ! ). Peut-être que quelques éléments de votre vie ne vont pas.
Mais parallèlement, de nombreux éléments de votre vie vont bien, pourraient être pires, mais vous n’y prêtez pas attention car vous vous concentrez sur ce qui ne va pas.
Le positif ne se trouve pas forcément dans un évènement exceptionnel. Il se trouve avant tout dans ce que vous avez et que vous pourriez ne plus avoir.
La gratitude : concentré de positivité
En étant reconnaissant de ce que vous avez déjà, vous générez de la gratitude. Et la gratitude est le top du top, la crème de la crème de la positivité.
- Vous avez 2 bras ? Vous pourriez en avoir plus qu’un seul ! Vous pouvez être reconnaissant d’avoir ces 2 bras, et donc être positif et heureux !
- Vous avez 2 yeux qui fonctionnent ? Vous pourriez en avoir plus qu’un seul, ou même être aveugle ! Vous pouvez être reconnaissant de voir, et donc être positif et heureux !
- Vous entendez correctement ? Vous pourriez être sourd ! Vous pouvez être reconnaissant d’entendre, et donc être positif et heureux !
- …
4 situations vécues – 4 prises de conscience
Voici 4 exemples me concernant pour vous montrer comment mettre en pratique cette gratitude, cette reconnaissance de ce qui est déjà là :
Exemple 1 : Les pensées positives cachées derrière l’entorse
Voici un premier exemple, et c’est d’ailleurs lui qui m’a donné l’idée de cet article. Il y a quelques jours, je me suis fait une entorse.
Je jouais au foot avec des amis et là … paf … mon pied s’arrête net, se tord, et j’entends « crac, crac ». La première chose que je me suis dit, je vais pas vous le cacher : c’est aie :).
Puis j’aurais pu ruminer, me plaindre ou être en colère… mais rien de tout ça. Je me suis souvenu de la phrase sur le lâcher-prise dont je vous parlais dans cet article, et je me suis concentré à utiliser mon énergie pour faire ce que je pouvais : je suis rentré chez moi, j’ai raconté l’histoire à ma copine avec le sourire, j’ai pris un sachet de glace et on est allé aux urgences. J’ai fait des radios, et l’infirmière m’annonce que ce n’est pas cassé.
À partir de là : j’avais le choix entre 2 scénarios :
Scénario 1 : Une mauvaise façon
Soit je me plains, je rumine, je me dis que « j’ai pas de chance », « le sort s’acharne contre moi », « qu’il a fallu que ça tombe sur moi », « et pendant les vacances en plus »! Un problème de plus, « je suis maudit », « ma vie est nulle », « je suis malchanceux »… et donc le faire sentir à tous ceux qui m’entourent : faire la victime, le chien battu, voir uniquement le négatif et me plaindre.
Scénario 2 : Une meilleure façon
Soit, et c’est ce que j’ai fait : je me suis arrêté et j’ai pensé :
- ok j’ai une entorse, c’est pas cool, mais j’ai de la chance, ça aurait pu être pire, ce n’est pas cassé. Au moins, il me reste encore une jambe.
Puis je me suis forcé à chercher encore plus de positif :
- Tiens, ça me rappelle le fait que c’est agréable d’avoir 2 jambes et donc quand ma jambe sera guérie, j’apprécierais encore plus le fait d’en avoir 2 :)
- Au final, c’est pas si mal. Ça va me permettre de ralentir, et de m’arrêter
Bref, j’ai cherché les aspects positifs de la situation et je me suis concentré dessus. J’ai cherché les opportunités cachées derrière ce problème, et je n’y ai donc vu que du bien. Je ne me suis pas plaint, je n’ai pas joué la victime, et j’ai accepté et vécu la situation sereinement. Et entre nous me plaindre et faire la victime ne m’aurait pas guéri plus vite.
Exemple 2 : Café brûlant et pensées positives
Il y a quelques jours, je me suis fait un café, et j’étais pressé : je n’ai pas attendu qu’il refroidisse et je me suis donc brulé la langue. Cela a eu pour effet de diminuer mes facultés gustatives pendant quelques jours : je ne ressentais plus très bien les goûts et les saveurs. Sur le coup, ce n’était pas forcément idéal mais cela m’a rappelé d’être reconnaissant lorsque ma langue va bien, et de bien prendre le temps de profiter du goût des aliments.
Exemple 3 : Perte de l’audition : où est le positif ?
Je suis récemment allé à un concert, le son était fort, et le lendemain, je n’entendais plus rien. Et bien quand j’ai récupéré mes oreilles, j’ai été reconnaissant de pouvoir entendre correctement à nouveau. Faire l’expérience de problème auditif me permet aujourd’hui d’être reconnaissant d’entendre correctement. C’est l’opportunité cachée derrière le problème. Le positif qui est révélé au grand jour grâce au négatif. J’avais oublié la chance que j’avais d’entendre et la vie me l’a rappelé. Elle le fait tous les jours.
Exemple 4 : Rhumes et pensées positives
Nous avons tous des gros rhumes. Pendant ces rhumes (surtout pour nous qui avons des crises d’angoisses), nous avons des difficultés à respirer et donc plus de mal être et d’angoisses. Ça ne va pas, et on s’en plaint très largement. Mais une fois le rhume passé, est-ce que vous êtes heureux et reconnaissant de pouvoir enfin respirer correctement? Ou est-ce que vous allez vous trouver un autre problème au sujet duquel vous allez vous plaindre?
Le positif est juste là, « sous votre nez » mais vous ne le verrez sans doute pas : « vous n’avez PLUS de rhume, l’air passe sans problème dans votre nez !! » Il y a 3 semaines, vous en rêviez, mais 3 semaines plus tard, cela vous semble normal, et vous ne prenez même pas conscience de la chance que vous avez ! Chaque jour vous pouvez être reconnaissant de ne pas avoir de rhume ! Chaque jour, vous pouvez être heureux de respirer correctement !
Chaque problème est une opportunité
Le positif est partout !
Vous voyez peut-être où je veux en venir. Le positif est partout ! Et dans chaque problème se cache une opportunité. Chaque jour, vous pouvez être reconnaissant d’entendre, de voir, d’avoir un toit, d’avoir 2 bras, d’avoir à manger… Et encore plus si vous avez fait l’expérience désagréable d’en être coupé pendant un moment. Vous voyez, entendez, marchez, mangez. Nombreux sont ceux qui n’ont pas cette chance. Moi même parfois j’oublie cela, j’ai envie de me plaindre pour une connerie bêtise, et puis je me souviens : cela pourrait être LARGEMENT pire !
L’angoisse aussi est une opportunité
Même en ce qui concerne l’angoisse, il y a pire. C’est un problème certes, parfois très difficile à vivre certes, mais là aussi il y a de nombreuses opportunités cachées : apprendre à mener une vie plus saine, apprendre à être plus en phase avec soi-même, apprendre à s’affirmer auprès des autres, apprendre à arrêter de subir notre vie, apprendre à surmonter nos pires peurs… apprendre à vivre et non plus survivre !
Bonus : quelques vidéos pour moins se plaindre
Il y a probablement pire que ce que vous vivez : après ces quelques vidéos, vous relativiserez et aurez sans doute plus de mal à vous plaindre pour des petites choses sans grande importance :
Vidéo 1 : Nick Vujicic, un homme sans jambes et sans bras
Cet homme est incroyablement inspirant. Il n’a ni jambe, ni bras, et arrive pourtant à vivre plus heureux que beaucoup d’entre nous. Je vous laisse le découvrir :
Vidéo 2 : Un orphelin d’Irak chante à X-Factor
Cette vidéo est en Anglais, mais honnêtement, vous serez touché même sans la comprendre. J’essayerais de la traduire en français à l’occasion mais pour le moment, vous pouvez très bien la regarder en Anglais.
Vidéo 3 : Liu Wei à l’incroyable talent Chinois
Liu Wei est un jeune chinois. Alors qu’il avait 10 ans, Liu a été victime d’un accident, et a perdu ses deux bras. Et qu’a-t-il fait? Est-ce que cela a gâché sa vie? Non, loin de là. Il a JUSTE décidé d’apprendre à jouer du piano… avec les pieds ! Et de remporter le concours Incroyable Talent! Voyez plutôt :
Merci Sébastien pour cet article qui je l’espère rendra service aux lecteurs de ton blog.
Cependant les gens sont aussi heureux qu’ils auront ont décidé de l’être et ni toi ni moi n’y pouvons rien.
Hello Pierre,
Je suis d’accord avec toi sur le fait que chacun est responsable de son niveau de bonheur. Par contre, je pense qu’il y a encore trop peu de gens qui ont pris conscience que leur bonheur ne dépend majoritairement que d’eux même.
Et sur ce point, on peut agir. On peut faire prendre conscience.
Et je considère que quelqu’un qui lit un article sur « la pensée positive » veut être plus heureux :) et donc ce n’est pas une question de choix. C’est une question de savoir comment, et ton site comme le mien y peuvent donc quelque chose.
Sébastien
Bonjour Sébastien et tous les lecteurs, j’adore cet article ; il est vrai que nous nous plaignons bien souvent et que lorsque nous sommes angoissés avec des attaques de panique en plus il semble qu’il n’y a rien de pire et pourtant… C’est vrai qu’on apprend plein de choses, à grandir, à s’aimer tous les jours un peu plus, à accepter tout doucement et à remercier pour tout ce que l’on a déjà et ça c’est super fantastique, car on peut remercier pour tellement de choses que ça pose tout de suite un sourire à l’intérieur de nous-mêmes. Encore une fois MERCI Sébastien de ces partages. Muriel
Bravo pour ce bel article,
Tout est une question de point de vue comme tu l’as bien montré. Il y a tellement de belles choses donc pourquoi se polluer l’esprit avec des bêtises. On ne se rends pas service et encore moins aux autres. D’autant qu’il ne s’agit pas de se raconter des histoires mais de simplement regardé la réalité sous un angle différent.
A+ et merci pour l’article.
Oui tout à fait, c’est vraiment une question de perception : savoir regarder la même réalité mais avec un point de vue différent.
Et si on s’y applique un peu chaque jour, on remarque vite des résultats. Mais ça, tu dois le savoir mieux que moi :)
Bonjour Sébastien,
J’ai me beaucoup ton article.
Cela me rappelle ce que me disait un de mes enseignants :
« Un problème est une chance qui se présente en habits de travail »
Et il nous poussait toujours à « chercher le cadeau » qui était caché quelque part dans ce problème…
Merci de me l’avoir rappelé
A bientôt
Luc Mister-no-stress
Très sympa la citation de ton enseignant ;)
Et comme tu le dis, maintenant je cherche l’opportunité ou le cadeau en chaque problème.
Parfois il est dur à trouver c’est clair ou alors c’est quelque chose dont l’on prend conscience ensuite, mais il y a toujours du positif.
Bonjour Sebastien,
merci pour cet article.
En fait, la positivité il faut aller la chercher… C’est vrai que nous avons tendance a tout le temps voir les choses du mauvais coté… Alors que de les voir du bon coté serait bien mieux pour notre santé mentale !
Tout cela est du aux paradigmes, de notre façon de voir les choses…
A bientôt,
Mathieu
Salut Mathieu,
Comme tu dis il faut aller la chercher car elle va pas nous tomber dessus :)
Cela demande un peu d’effort et de pratique mais notre santé nous dira merci ensuite !
Bonjour Sébastien,
Les personnes qui ont à l’esprit des pensées négatives ne sont pas forcément celles qui ont le plus de problèmes. J’ai connu des personnes extraordinaires qui vivaient avec des difficultés physiques avec ce que ça entraine pour trouver du travail, se faire des relations et élever son enfant. Jamais une plainte sur les douleurs physiques et mentales. Un exemple de positivité que j’essaie de suivre jour après jour.
Tes lecteurs seront certainement très satisfaits de ton article s’ils suivent les conseils que tu donnes.
Bonne journée.
Danièle
Je me retrouve un peu ds cet article, en ce moment g un Rhume et comme tu dis si bien Seb c vrai que quand on fait des crises d’angoisses c pas évident d’avoir le nez bouché, je v donc appliquer la pensée positive. Je v aussi l’appliquer en ce qui concerne la chaleur car dés qu il fait 30° je déclenche des crises, il faut que je vois le soleil comme un ami, qui fait naitre la vie… Allez c parti, c mon exercice de la journée lol.
Merci pour tt ces conseils.
bonne journée
Magaly
Bonsoir Sébastien,
il n’y a pas que des mots dans ton article,
il y a aussi l’énergie comme si on sentait que tu
vis ce que tu écris et c’est très agréable.
Pour reprendre ton anecdote de l’entorse, parfois j’irai
même plus loin: parce que je le prends immédiatement
positivement, je n’ai pas de fracture et non pas, j’ai une
entorse et je le prends positivement.
Je ne sais pas si je me suis faire comprendre.
Je vais prendre un autre exemple:J’avais un client
hier avec de gros problèmes financiers qui venait de recevoir
un avis de trop perçu des impôts avec encore de gros frais.
Le lendemain, les impôts rectifiaient leur erreur.
Simplement parce qu’il avait changé de point de vue sur sa
vie et sur l’insécurité.
Bonjour Hannah,
Je comprends ce que tu dis : se rendre compte tout de suite que ça pourrait être bien pire.
Au passage, il se trouve que mon entorse n’en est pas une mais est en fait une fracture !! :)
Pendant 15 jours, je me suis soigné comme si j’avais une entorse (avec attelle et pommade) pour me rendre compte avant hier qu’en fait : je n’ai pas d’entorse mais j’ai une fracture !
Comment interpreter ça ? du coup je ne m’y retrouve plus :)
Sébastien
Bonjour Sébastien,
Dans ton article auquel j’adhère complètement, il y a mieux que les mots.
Tout ce que tu écris, tu le vis, tu le ressens. Je pense à ta fracture.
Moi, je suis handicapée des jambes mais je suis contente de VOIR, d’ENTENDRE, d’avoir 2 BRAS, 2 MAINS, un BON COEUR…etc
Amicalement
Bonjour Annick,
Merci pour votre gentil commentaire.
Un grand bravo pour votre courage et votre positivité !
C’est remarquable, et votre exemple inspirera sans doutes de nombreuses personnes.
Sébastien
Bonjour
Comme tout cela est vrai
J’ai un mari handicapé à 80% suite à une infection nosocomiale attrappée à l’hôpital
Jambe handicapée totalement
De plus il a reçu à 16 ans un projectile dans un oeil qui lui a donc fait perdre son œil
Récemment on lui a découvert une DMLA à l’autre œil heureusement maîtrisée
Il vient encore de subir une intervention pour sa jambe et suite à une erreur médicale il a fait un choc aux médicaments trop dosés !
Et bien il reste toujours positif, ne se plaint jamais et j’avoue que j’ai honte de mes crises d’angoisse moi qui suis valide
Alors oui regardons ce qui est bon, ce que nous avons la chance d’avoir
Merci pour votre article
Bonjour Maya,
C’est remarquable que votre mari reste positif malgré toutes ces difficultés. Cela montre bien que peu importe nos difficultés, nous pouvons choisir de les aborder de manière optimiste et positive.
Néanmoins, ne vous culpabilisez pas d’avoir des problèmes d’angoisse. Vous êtes là sur ce site à essayer de les comprendre, à essayer de vous améliorer, et c’est tout ce qui compte. Continuez à apprendre, à comprendre, à pratiquer, grâce à votre mari, grâce à ce site… et laissez la culpabilité de côté.
Sébastien
j’observe ma réaction quand un proche fait face à un problème, je suis très calme, je lui pose des questions, je vois tout clair, dans la plupart des cas, je lui montre la solution (ou bien lui donne le courage d’agir). j’ai observé également mes émotions. une humeur égale, qui n’influe pas du tout sur ma capacité à être lucide.
j’ai essayé de faire la même chose quand il s’agit de moi. mes pensées sont dispersées, je n’arrive pas à raisonner de manière cohérente, j’ai observé aussi mes émotions, je suis complètement sens dessus-dessous, et en fait c’est ça qui me submerge et paralyse mes pensées. je ne peux pas voir le positif quand mes émotions sont retournées.
Bonjour Rima,
C’est déjà super si tu arrives à rester bien ancré en écoutant les autres. En ce qui concerne ton tes pensées et émotions, est-ce que tu as lu l’article « devenez l’observateur de vos pensées« ? Pour ne pas te faire submerger par tout ça, l’objectif est d’apprendre à laisser passer tout ça sans s’y accrocher, sans nommer. Juste ressentir, et laisser passer sans juger ni mettre d’étiquette. L’image de la cascade qu’il y a dans l’article t’aidera peut-être.
Cette article m’inspire une citation qui doit sûrement apparaître ailleurs sur votre blog :
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort » (Nietzsche)
Autrement dit, je grandis des épreuves que je traverse. Ou encore, il faut accepter de tomber, et s’enrichir de l’incommensurable satisfaction intérieure de s’être relevé.
J’ai pris quelques claques dans la vie et j’en prends encore (sinon que ferai-je ici ? ;) )
Il est clair qu’il est infiniment plus constructif et nourrissant de se battre, se forcer, ne pas se décourager, pour s’en sortir, plutôt que de se victimiser et s’engluer dans la contemplation négative.
Evidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire, comme l’illustrait par ex assez bien BALAVOINE :
« Mais vivre en silence en pensant aux souffrances de la terre
et se dire qu’on est pas les plus malheureux.
Mais quand dans l’amour tout s’effondre,
Toute la misère d’un monde n’est rien à côté d’un adieu. »
(Vivre ou Survivre – 1982)
Sans compter que si s’occuper de soi peu déjà s’avérer une tâche ardue, essayer d’aider un proche malgré lui est encore une autre histoire… avec risques de spirale négative absorbante etc…
Ceci étant, et pour conclure positivement, quels que soient nos problèmes, nos angoisses, nos malheurs, je pense que c’est en travaillant dessus (et non pas nécessairement contre ;) ) méticuleusement, doucement mais sûrement, pierre après pierre, que l’on progresse vers l’amélioration, petit à petit. Pour ma part, après chute et quelques rechutes psy, j’ai décidé cette fois de multiplier les actions ‘réparatrices’ naturelles (sport, alimentation, luminothérapie…) au détriment des traitements médicamenteux (que j’ai d’ailleurs toujours pris avec une réticence viscérale pour des raisons que je ne développerai pas ici). Et une chute (au sens propre du terme cette fois) m’immobilise maintenant partiellement, et AURAIT PU saper mon élan. Mais que nenni ! Cet évènement m’a amené a faire d’autres recherches sur le stress et la relaxation, à étudier un peu la respiration, et à atterrir sur ce formidable Blog qui devrait être subventionné par la sécu :D
Un grand MERCI à Sébastien, ainsi qu’à tou(te)s les intervenant(e)s qui s’y expriment.
Et merci à vous pour ce formidable partage d’expérience ;)
Au plaisir !
Bonjour, bonsoir,
En fait, trouver la positivité n’a rien de facile surtout quand on est dans l’angoisse, la dépression… et d’autres problèmes. Mais, j’ai trouvé au dela des conseils sur ce blog une liste de question qui me font du bien, intitulées « Question énergisantes de Tony Robbins ». Formidable outil à faire matin et soir (ce qui n’enlève pas nos problèmes, mais nous permet de voir tout ce qui a de bon quand même).
Bonsoir Sébastien !
Je suis nouvelle sur ton blog et j’ai déjà mis plein d’articles en favori ! En te décrivant avant j’ai l’impression de me voir. J’ai 20 ans et j’ai décidé aussi de changer ma façon de penser. Quand ça fait 20 ans que l’on pense mal (j’en suis consciente que depuis quelques années) , que l’on vit avec des pessimistes et des victimes, il est difficile de changer. Mais quand l’envie est là , rien ne peut nous faire reculer ! Je travaille en ce moment sur la micro méditation et sur les phrases positives ! Quand je me « surprends » en train de dire une phrase négative, j’inclus un « mais » et je fais une phrase positive (d’après un article que j’ai lu il y a peu de temps, le cerveau ne retient que ce qu’il y a après un « mais » dans une phrase) ! ça marche plutôt bien !
Merci pour cet article, je m’en vais lire un autre !
Bonne soirée et douce nuit,
Tiffany
Bonjour Tiffany,
Merci pour ce partage, utiliser le « mais » pour ajouter du positif est une très bonne stratégie !
Bonne continuation à vous toi,
Amicalement,
Sébastien
Merci pour m avoir redonne l envie de me battre, d etre positive quoiqu il arrive. Je suis vos preceptes depuis deux mois mais j avais baisse les bras il y a 8 jours ce qui m a bien angoissee et donne mal a l estomac. Oui il faut savoir etre reconnaissant de ce que l on a et le mettre en avant. Une pratique pas facile face a la maladie, aux douleurs surtout quand certains medecins la minimise par manque de savoir. Positiver, remercier la vie d etre en vie, ne pas garder de rancune. Avancer. Merci encore.
Bonjour Sébastien,
Je viens de découvrir votre blog purement par hasard. Et je suis éblouie par votre investissement à aider les autres, la richesse du contenu, la simplicité de l’expression.
J’ai déjà reçu 3 mails avec les fiches pratiques sur la « sérénité ».
Merci encore une fois.. et je continue ma lecture.
Bonnes fêtes de fin d’année
Nancy
Juste un petit test pour voir si le commentaire s’affiche bien… Je viens d’en rédiger un et tout s’est effacé :( Aucune validation du commentaire bien posté.
Bon eh bien il y a eu un gros bugg apparemment ^^
Alors euh c’est compliqué de réécrire tout ce que j’ai écris, mais je me relance !
Bonjour Sébastien,
je viens de découvrir votre blog et souhaitais vous remercier pour tous vos conseils.
J’ai eu ma première crise de panique il y a 5 ans suite à des évènements malheureux.
Angoisses, vomissements, peur de mourir si je dormais… Il fallait que ça sorte !
J’ai été, et suis toujours, suivi par une psychiatre qui m’aide énormément. Ayant vécu un gros traumatisme, on m’a mis sous anti-depresseurs, je me laissais guider mais faisais tout de même un gros travail sur moi, savoir se poser les bonnes questions pour avancer lentement mais sûrement dans la vie. Quelques fois j’oubliais les anti-dépresseurs et ne ressentais aucuns effets secondaires. J’ai donc décidé il y a 3 mois d’arrêter progressivement le traitement. J’étais bien. J’étais fière de moi. Et il y a 2 semaines, en vacances, dans un moment super relax, PAF crise d’angoisse.
Et là le doute : qu’est ce qui se passe ? Tout va bien dans ma vie, pleins d’évènements heureux, alors pourquoi maintenant ? Je suis quelqu’un de très positif de nature, je remonte le moral de mes amis, essaye toujours de mettre l’ambiance, garde le sourire : et sans forcer ! C’est vraiment naturel. Et là je suis sombre. Je culpabilise d’être dans cet état car je sais que bcp d’autres personnes vivent des choses terribles… Je m’en veux de « m’appitoyer » et n’assume pas le fait d’être dans cet état. Comme si je l’imposais en réalité. Je me répète que je suis forte et que je surmonterai, mais les matins sont très durs… crises de panique… questionnements… pourquoi ce mal être ? C’est terrible de ressentir sa joie de vivre étouffée derrière une culpabilité que l’on arrive pas à déterminer. J’imagine toujours le pire. Comme s’il était impossible que tout aille aussi bien. Mais faut s’accrocher !
Merci pour tous vos conseils Sébastien et le temps que vous prenez à rédiger vos articles et votre vécu. Et merci à toutes ces personnes qui partagent leurs expériences si difficiles… Je suis de tout coeur avec vous :)
Merci. On se sent moins seul !
Charlotte