Doit-on prendre ou non des antidépresseurs? Est-ce qu’on en connaît les risques, les dangers, les effets secondaires? Y a-t-il des alternatives naturelles?…
Dans ce nouvel article je vais vous parler d’un sujet dont on n’a pas encore trop parlé jusqu’ici sur ce blog : les antidépresseurs.
Récemment, plusieurs d’entre vous m’ont en effet écrit pour me demander :
J’aurais aimé savoir si tu as déjà pris des antidépressseurs pour soulager tes angoisses et ta dépression, et si oui pendant combien de temps?
Et je voulais aussi savoir s’il t’avait un peu aidé ou pas du tout?
Vu que ce n’est pas la première fois que je reçois des questions sur les antidépresseurs, je me suis dit que j’allais y répondre dans un article, comme ça tout le monde pourrait en profiter.
Alors par contre, vu que je vais parler d’un sujet délicat, je suis obligé de préciser 2-3 points avant de démarrer :
Je ne suis pas médecin et donc ce n’est pas moi qui peux vous dire si vous devriez prendre un traitement antidépresseur, arrêter celui que vous prenez, le continuer ou encore jongler avec… :)
Bref vous pouvez faire ce que vous voulez, mais je ne peux malheureusement pas vous conseiller sur ce sujet car il y aurait trop de risques pour moi. « Le mieux reste de voir ça avec votre médecin »… ou de décider par vous-même.
Cet article a simplement pour but de partager mon expérience sur ce sujet.
Dans cet article, je vais donc vous raconter :
- Si oui ou non j’ai pris des antidépresseurs, et si oui pourquoi.
- Combien de temps j’en ai pris… ce qui répond déjà à la première question :)
- Si cela m’a aidé ou non.
- Comment j’ai fait pour arrêter.
- Et si c’était à refaire, est-ce que je le referais ou non.
- …et ce que je ferais probablement à la place.
Est-ce que j’ai pris des antidépresseurs?
La réponse est oui.
Vous devez bien comprendre qu’il y a 4-5 ans, avant de créer ce site, je ne connaissais absolument rien de tout ce que je vous raconte ici : méditation, respiration, alimentation, livres… on peut pas dire que c’était trop mon truc !
J’étais plutôt du genre soirées, alcool, cigarette, cannabis, ou encore jeux d’argent, séries tv et malbouffe !
…et peut-être que vous commencez à me connaître, mais quand je fais quelque chose généralement je ne le fais pas qu’à moitié !
Bref avec une telle hygiène et des problèmes émotionnels non résolus, je me suis vite retrouvé dans une situation où j’ai commencé à faire une grosse dépression, avec de grosses crises d’angoisse.
J’avais 20 ans, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait et je ne savais pas quoi faire.
Personne pour me comprendre, donc personne pour m’aider.
Et quand on ne sait pas quoi faire, qu’est-ce qu’on fait?
On se dirige vers les personnes qui soi-disant savent : ici les médecins.
(Vous pouvez d’ailleurs voir ce que ces médecins m’ont dit quand je leur parlais de mes attaques de panique sur cet article, et ce que j’aurais aimé qu’ils m’expliquent à la place sur celui-ci.)
Je suis donc allé de médecin en médecin pour essayer de comprendre, jusqu’au moment où, sans trop me rendre compte de comment, je me suis retrouvé assis face à un psychiatre…
…et après seulement 10 minutes d’entretien, je ressortais de là avec une ordonnance pour prendre un traitement antidépressif.
À cette époque, il y avait dans mon esprit 2 types de traitements pour soulager les problèmes d’angoisse et de dépression : les anxiolytiques et les antidépresseurs.
Je savais que les anxiolytiques pouvaient être addictifs et donc je ne souhaitais pas en prendre.
Je venais tout juste de mettre fin à de nombreuses addictions : cigarette, alcool, cannabis et jeux d’argent (entre autres), et donc je voulais à tout prix éviter de m’en rajouter une nouvelle !
…par contre en ce qui concerne les antidépresseurs, je n’y connaissais à vrai dire pas grand chose, et donc dans ma tête ce n’était pas forcément quelque chose de dangereux.
Et vu que j’étais à la recherche d’une solution en urgence, j’ai commencé mon traitement antidépresseur sans trop me poser de questions (il s’agissait de 10mg de Seroplex).
Est-ce que cela m’a aidé?
Au début du traitement, on ne peut pas dire que ça m’ait vraiment aidé. C’était même plutôt pire. Mais selon les dires des « experts », il fallait un peu temps pour que ça se mette en place.
Puis après 1 semaine ou 2, ça a commencé à se stabiliser. Et je dois être honnête, mes angoisses étaient moins violentes.
Ça n’a pas réglé mes peurs, mes conflits intérieurs ou mes angoisses mais en tout cas mes symptômes, loin d’avoir disparus, étaient quand même beaucoup moins violents.
Suite à ça, j’ai commencé à faire des recherches sur les antidépresseurs, et j’ai compris 2 choses :
- Premièrement, l’antidépresseur ne ferait que masquer mes symptômes et donc même si j’en prenais 5 ans, mes problèmes ne seraient pas résolus. Il était donc essentiel que je travaille sur moi.
- Deuxièmement, j’ai pris conscience des nombreux dangers des antidépresseurs. Je savais que si je les utilisais, ils ne pouvaient être qu’une béquille, et que plus longtemps je les utilisais, plus j’aurais de chances d’avoir des conséquences néfastes sur le long terme.
J’ai décidé que je devais les arrêter le plus tôt possible et trouver d’autres alternatives aux antidépresseurs ! (voir aussi les 9 remèdes naturels du guide sérénité offert en cadeau lors de votre inscription)
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Recherche de solutions alternatives aux antidépresseurs
Je continuais donc à les prendre mais c’est à ce moment-là que je me suis mis à la recherche de solutions alternatives.
Mon objectif était vraiment de les arrêter au plus vite. J’étais conscient que pour le moment je ne pouvais pas faire autrement, mais j’ai aussi compris que ce ne serait pas eux qui régleraient mes problèmes :
- Je me suis donc plongé dans des livres de santé, bien-être, spiritualité, développement personnel …
- J’ai fait des recherches à propos de l’anxiété, de la dépression, de la crise d’angoisse…
- J’ai découvert la méditation, la sophrologie, les exercices de respiration…
- J’ai me suis intéressé à toutes sortes de thérapies alternatives : huiles essentielles, phytothérapie etc.
- J’ai changé mon alimentation, mon rythme de sommeil…
- Et beaucoup d’autres choses encore !
Puis au bout d’un an, je me suis senti prêt à arrêter mes antidépresseurs.
Selon moi j’avais assez d’outils en ma disposition pour pouvoir m’en passer. J’ai donc commencé à réduire la dose à 5 mg pendant 2 semaines, puis 5 mg tous les 2 jours, puis j’ai arrêté définitivement.
Et pendant que j’arrêtais, je continuais de pratiquer chaque jour :
- Au moins 5 minutes de respiration
- 5 minutes de méditation
- 5 minutes de sport
- J’ai adopté un régime assez rigoureux : pas de café, thé, alcool – et par contre beaucoup d’eau, de fruits et de légumes
- J’ai évité au maximum les sources de stress, et j’ai continué à prendre beaucoup de temps pour me relaxer
- Et j’ai respecté mes rythmes de sommeil (couché avant 11h + sieste dans la journée quand j’étais fatigué)
- J’ai également utilisé certains remèdes alternatifs comme les huiles essentielles, les omégas 3 ou encore des tisanes de plantes relaxantes.
Pour conclure, on peut dire que les antidépresseurs m’ont donné le répit nécessaire qu’il me fallait pour trouver d’autres solutions, tout en travaillant sur moi.
Maintenant la question que vous vous posez sans doute :
Et si c’était à faire est-ce que je le referais?
Et bien si je me retrouvais à nouveau à 20 ans dans une situation de grosse dépression bien avancée, sans toutes ces connaissances, avec aucune autre solution possible en face de moi…
…oui je le referais probablement, vu que je n’aurais pas d’autres choix.
Maintenant si par contre j’avais 20 ans, que j’étais pas encore à un stade trop critique, et que je tombais sur cet article en hésitant, ce ne serait plus du tout pareil :)
Car d’une j’aurais conscience des dangers des antidépresseurs pris sur le long terme…
…mais je saurais en plus que d’autres solutions existent, et une bonne partie de ces solutions me seraient servies sur un plateau.
J’imagine donc qu’il faudrait que je sois vraiment très très … très mal, avec même plus assez d’énergie pour essayer toutes ces choses si simples, pour envisager reprendre un traitement.
À la place, je pense que je ferais tout ce que je peux pour recharger mes batteries
Car l’angoisse, la dépression : c’est selon moi tout simplement un mix entre un épuisement physique, mental, émotionnel et spirituel… et le plus souvent une combinaison des 4.
- Je commencerais donc par exemple par pratiquer la respiration abdominale, la respiration complète, la technique de l’ancrage, et un peu de méditation de pleine conscience.
- Je lirais énormément de livres comme par exemple : La sérénité de l’instant, le Pouvoir du moment présent, ou Méditer jour après jour.
- Je dormirais beaucoup et je me coucherais tôt !
- J’arrêterais de manger des cochonneries et à la place je mangerais de la nourriture « vivante » et « pleine d’énergie » telle que les fruits et légumes.
- J’irais me ressourcer dès que je le pourrais dans la nature, et je rechargerais mes batteries grâce à l’énergie qui s’y trouve.
- Je ferais un peu de sport, mais pas trop. Je serais déjà épuisé donc j’économiserais mon énergie et j’en ferais juste assez pour faire travailler un minimum le corps et bien dormir la nuit.
- Je prendrais des longs bains, je me ferais masser, j’utiliserais les huiles et les plantes pour me relaxer.
- Je m’inscrirais à Citation du jour pour recevoir du positif tous les matins ;) (cliquez-ici pour en savoir plus)
- J’éviterais de me mettre en colère, de culpabiliser, ou de critiquer afin de garder mon énergie pour des choses plus importantes.
- J’apprendrais à dire non s’il le faut, et je m’affirmerais davantage.
- Je ferais de ma guérison la priorité principale, car je saurais que je ne peux apporter le meilleur de moi-même au monde et à mon entourage seulement si je suis bien.
Et si tout ça ne fonctionne pas, si je n’ai même plus assez d’énergie pour ne serait-ce qu’essayer, ou si je sens que je m’enfonce un peu trop dangereusement, alors peut-être que là je resongerais aux antidépresseurs…
Et vous quelle est votre expérience avec les antidépresseurs? Avez-vous trouvé d’autres alternatives?
Vous pouvez nous raconter votre expérience liée aux antidépresseurs dans les commentaires ci-dessous
Quelques articles pour aller plus loin :
Bonjour Sébastien,
Je suis bien contente que tu t’exprimes sur le sujet des anti-dépresseurs et que tu en livres davantage sur ton expérience avec la dépression.
Pour ma part, j’ai utilisé les anti-dépresseurs lors de ma première dépression, et, bien que j’ai tenté de les arrêter à quelques reprises (parfois avec succès…), je dois avouer que je suis encore sous traitement.
N’ayant pas ou peu d’effets secondaires (quelques livres en plus et des sueurs nocturnes qui y sont peut-être reliés), les bénéfices en sont largement plus grands!
À l’instant où on se parle, je préfère être un peu plus ronde et en sueur la nuit, qu’amaigrie et morte dans un cercueil ;)
Cela dit, les médicaments sont une aide parmi tant d’autres. Je suis d’accord avec toi pour dire qu’il faut trouver le maximum de ressources pour s’aider à traverser cette épreuve, qui n’est pas des plus faciles.
Un arrêt de mes études, suivi d’un grand repos, une remise en question de mes valeurs/priorités et de mes choix de vie, la luminothérapie, l’exercice physique et la thérapie sous hypnose ont toutes été des solutions alternatives qui m’ont aussi aidée.
Bonsoir Sébastien,
Un sujet bien délicat que tu abordes là!!
En effet vivre dans le pays d’Europe ou l’on consomme le plus de psychotrope (je crois) ne permet pas aux patients atteint de dépressions et d’anxiétés de passer facilement au travers de ces médications ..Comme Dominique je crois qu’aujourd’hui les AD sont mieux tolérés et peuvent etre un bon support pour aller mieux,en l’associant a une thérapie de soutient .
Je voulais vraiment, simplement, ici puisque tu nous en donne l’occasion Sébastien, dédiaboliser les anti-dépresseurs.Nous avons pu tout lire et tout entendre au sujet des AD;changement de personnalité,perte des émotions,médicaments qui tasse mais qui ne guérit pas et j’en passe…
Mais voilà quand on est au fond du trou envahit par le chagrin ,la mélancolie,la fatigue chronique,les idées noires…seul le médecin généraliste ou le psychiatre son dans un premier temps en mesure d’aider le patient et ils ne possèdent aujourdhui que ces solutions pour aider le malade a aller mieux.Viens après le temps du travail sur soi,les thérapies,la meditation,la sophro,le yoga…Mais une chose est sur c’est que la patiente et le courage sont des alliés de circonstance quand l’on souffre de ces maladies.Rien n’est jamais définitif rappelons nous en,et une dernière chose, comme toi Sébastien je pense qu’avoir une bonne bibliothérapie est essentiel a l’atteinte d’une vie plus sereine ,histoire de s’inspirer de ce qui se passe,se pratique pour toujours aller un peu mieux chaque jours .Courage a celles et ceux qui aujourd’hui son dans cette souffrance le chemin peut etre long,mais des solutions existent a condition de s’accrocher! Amitiés Sébastien et surtout continu a nous informer comme tu le fait.MERCI
Merci énormément pour ce message d espoir qui remonte le moral même pour quelques instants. Effectivement le chemin peut etre long avec des hauts et des bas mais il faut croire en la guerison
Merci.
Bonjour Frédéric,
Juste quelques mots pour te remercier de ta lettre que tu as envoyé à Sébastien. Je suis dans une situation difficile en ce moment et je voudrais m’en sortir. Je suis sous anti-dépresseur et je voudrais m’en débarrasser. Je te REMERCIE INFINIMENT pour ta lettre qui me donne beaucoup d’espoir car je veux m’en sortir, je veux GUERIR. Je suis sûr de guérir.
Encore une fois,merci pour ta lettre qui me donne de l’espoir et le courage de continuer.
Coucou, beau témoignage :)
Cela fait 10ans que je prends des anti-depresseurs je les ai jetés y a pas longtemps :)
Bonjour,mon expérience de la dépression me permet de vous dire que cette souffrance n’était pas traitée correctement dans les années 70. Certes ,il y avait les médicaments qui « abrutissaient » mais il manquait la possibilité de mettre des mots sur sa souffrance:la psychothérapie.D’autre part,l’entourage qui peut jouer un rôle d’aide ou de conseiller était complètement démuni et fuyait la situation au lieu de l’affronter.Maintenant ,le déprimé peut mettre » des mots sur ses maux » dans des centres médico- psychologiques.La reconstruction est un travail qui demande du temps et de la persévérance… .
Salut Sébastien,
Bravo pour ta démarche, j’étais comme toi, très anxieux, et j’ai déjà vécu une longue dépression, mais j’ai réussi à m’en sortir seul sans l’aide d’un professionnel… J’y ai mis le temps peut être 5 ans pour me débarasser des restes, et je n’imaginais pas à quel point ça m’aura été bénéfique.
J’ai appris à me connaitre, être confiant, changer de vision sur le monde et à vivre avec moi-même, et ça, c’est le plus beau des cadeaux que j’ai pu me faire !
Continue !
Au plaisir,
Jordane
Bonjour, tout d’abord, félicitations pour la qualité et la rigueur de votre blog… cela m’aide beaucoup depuis 1 mois que je l’ai découvert même si à ce jour, mes angoisses sont trop omniprésentes dans mon quotidien et cela n’a hélas pas suffi…
J’ai arrêté l’antidépresseur Deroxat depuis 1 mois et demi après l’avoir pris pendant 3 ans à raison d’un demi-comprimé par jour (cette dose était peut être insuffisante et surtout j’ai arrêté alors que je n’avais pas encore résolu tous mes problèmes d’anxiété et d’angoisse (voiture, hypocondrie…)
Je suis donc reparti pour une nouvelle cure de deroxat (1 cp/jour) qui atténuera mes angoisses et je serai ainsi plus disponible pour mettre en pratique tous vos conseils (méditation, respiration, lâcher-prise…). Parallèlement, je fais des séances d’hypnose qui j’espère porteront leurs fruits également…
J’ai 35 ans à ce jour, une vie professionnelle et personnelle remplie et depuis ma première crise d’angoisse en 1997 à 20 ans, avec pourtant psychothérapie et antidépresseur, je n’ai cessé de me gâcher la vie par cette anxiété qui me « bouffe »
Alors voilà, grâce à votre expérience, les exercices conseillés et une « béquille médicamenteuse », je me donne environ un an comme vous, pour vivre libéré et serein.
PS: je n’aurai pas dû par contre lire l’article « dangers et polémiques des antidépresseurs, dans le « livre noir », il compare Prozac et mediator pour les effets secondaires, certes sans preuve pharmacologique à l’appui mais bon, ça fait peur… Si c’est le cas, on sera beaucoup demain à en subir les conséquences, mais bon on va dire que c’était de l’intox d’un éditeur en mal de vente de livres polémiques…
Bien à vous
Bonjour Sébastien,
c’est « amusant » que tu postes cet article pile au moment où je me pose la question de me remettre sous anti-dépresseurs… Paulo Coelho dirait qu’il n’y a pas de hasard! Je suis une angoissée de la vie avec paniques, dépression et agoraphobie qui peu à peu mue en phobie sociale depuis 10 ans et j’ai bien du mal à garder la tête hors de l’eau en ce moment. J’ai pris du Séropram pendant 4 ans (j’ai 37 ans) mais l’ai arrêté il y a 6 mois déjà, avec certains symptômes du sevrage (perte de poids, perte d équilibre – ce qui m a occasionné de monumentales et douloureuses chutes, irritabilité, etc…). J’aime bien ton idée de « béquille », je pense que c’est le terme le plus approprié : mes symptômes étaient moins puissants, mais ce traitement ne faisait que masquer le profond malaise qui m’envahissait sans traiter le fond du problème… A l’heure actuelle, je me sens tellement dépassée par mes phobies que l’idée de reprendre un traitement A-D m’a effleuré l’esprit, mais après ta lecture, je pense me replonger dans mes séances de relaxation, acupuncture et phytothérapie, car, comme tu le fais remarquer, l’effet rebond du début (et de la fin!) de la prise d’anti dépresseurs fait plus de ravages encore et ne modère qu’une partie des symptômes, pas la source. Merci encore de tes témoignages et conseils, courage à tous ceux qui sont touchés par cette pathologie, qui n’est ni une honte, ni un caprice!
Bonjour Sébastien,
Moi aussi je suis tombée dans les anti-dépresseurs quand j’étais petite ;)
J’en rigole mais ça n’a pas été toujours le cas… J’en ai pris pendant 15 ans… :(
Chaque psychiatre, ou médecin généraliste que je voyais m’en donnait dès lors que j’abordais mes problèmes de mal être et d’angoisse… j’en ai essayé beaucoup… et puis l’année dernière j’ai dit stop… je voyais bien de toute façon que même si je les prenais, mes problèmes étaient toujours là et ne se résolvaient pas. J’ai enfin compris, grâce à la lecture et de à de nombreuses recherches personnelles, qu’ils n’étaient qu’une « béquille » comme tu le dis à si juste titre, et qu’ils pouvaient au mieux nous soulager un peu dans les périodes très difficiles, mais au pire pouvaient avoir un impact négatif sur notre comportement… De plus, je les associais à des anxiolytiques, sur les conseils des médecins bien entendu… C’était le cocktail é éviter, mais je n’en savais rien… (ces médecins qui me disaient, lorsque je leur faisais part de mon souhait d’arrêter, que ça n’était pas nécessaire et que la dépendance n’était pas si réelle que ça !!!!!). J’ai donc décidé l’été dernier d’arrêter. Progressivement bien entendu. Ce fut un véritable enfer… j’ai dû jeter la boîte pour être certaine de ne pas craquer lorsque j’allais trop mal… j’ai connu lors de mon sevrage jusqu’à l’arrêt total, et même les quelques semaines encore qui ont suivi l’arrêt, le véritable enfer… je me sentais terriblement mal, j’ai eu des crises d’angoisse monumentales allant jusqu’à des envies de suicide… mais j’ai tenu bon… je prenais en parallèle des fleurs de Bach, des plantes… J’ai lu que l’arrêt des ces médicaments pouvaient engendrer un mal être bien pire que celui qu’on l’on vivait avant de les prendre !!! Il faut dire que cela faisait plus de 10 ans que j’en prenais…
Aujourd’hui c’est du passé, mais je voudrais vraiment mettre en garde celles et ceux qui hésitent à en prendre, ou pas, surtout, s’il vous est possible de ne pas tomber dans la spirale infernale de la dépendance, ne prenez pas d’AD… je ne suis pas médecin et à ce titre, c’est juste un conseil que je vous donne. Personnellement ils n’ont RIEN résolu, mon problème aujourd’hui est toujours le même (si ce n’est que je l’ai véritablement identifié, ce qui n’était pas le cas lors de toutes ces années pendant lesquelles j’ai vécu comme « anesthésiée » par ces substances nocives qui étaient censées me faire du bien…), sauf que je n’ai plus cette aide « psychologique », qui en fait est aussi efficace que de donner de puissants anti-douleurs à quelqu’un qui aurait une jambe cassée mais à qui on ne mettrait pas de plâtre pour que l’os se ressoude… c’est en tout cas la métaphore que je trouve la plus adaptée ici…
Merci donc d’aborder ce sujet ici, car ces médicaments sont bien trop prescrits à mon sens, et pourtant peu de personnes savent vraiment les conséquences qu’ils peuvent avoir et surtout il y a une désinformation totale quant à la façon de les arrêter et ce que cela peut engendrer… on nous les prescrit et puis après, débrouillez-vous… Oui on peut vivre sans, et oui, ils peuvent être une aide à un moment précis de notre vie, mais de façon très ponctuelle et courte. Enfin, c’est mon avis et mon expérience…
Bon courage à vous tous, mais si vous êtes sur ce blog, c’est que l’envie de vous en sortir et d’aller mieux est présente et ça, c’est déjà un pas vers la guérison…
Merci, Sébastien, pour ce billet aussi mesuré que lucide. Tout ce que tu conseilles pour « recharger les batteries » me semble très pertinent… Et, à la fois, ça reste inaccessible pour quelqu’un qui se trouve en profonde dépression… et qui doit peut-être, au préalable, prendre quelques médicaments, à utiliser comme des béquilles… Cela rejoint ta conclusion : « Et si tout ça ne fonctionne pas, si je n’ai même plus assez d’énergie pour ne serait-ce qu’essayer, ou si je sens que je m’enfonce un peu trop dangereusement, alors peut-être que là je re songerais aux antidépresseurs… ».
Bonne journée à toi et à tous tes lecteurs.
Bonjour Sébastien, bonjour à tous
J’ai eu la même expérience que toi, moi ça a démarré chez le médecin avec des anxiolytiques prescrits pour des crises d’angoisse il y a une bonne dizaine d’années (je ne savais même pas ce que c’était en fait), quasiment sans explication, en bonne phobique je me suis bien gardée d’en prendre systématiquement et j’ai bien fait. Par la suite je suis allée de plus en plus mal et j’ai entrepris une psychothérapie au cours de laquelle j’ai pris des antidépresseurs le temps minimum, c’est à dire 6 mois, j’ai déjà eu beaucoup de mal à trouver celui qui me convenait mais par la suite mon état s’est bien amélioré. Il se trouve que récemment j’ai du pousser le bouchon un peu loin et j’étais tellement mal et repartie dans mes vieux schémas que je me suis posé la question, après tout, je savais que ça ne serait que très temporaire, il se trouve qu’avec les ressources dont tu parles et l’expérience, j’ai pu m’en passer, à mon grand étonnement, et un peu comme le dit Dominique en stoppant tout, c’est parfois très compliqué mais c’est vital.
Donc je dirais que les anti dépresseurs peuvent servir à prendre du recul, mieux dormir, et le temps d’entreprendre un changement salutaire, si cela convient, je ne vois pas où est le problème, en ce qui me concerne même aller cherche mes enfants à l’école etait devenu compliqué, ne parlons même pas de sorties, de courses ou même de shopping! c’était donc indispensable, mais comme je le redis, il faut en même temps tout mettre en oeuvre (psychothérapie, relaxation, sommeil etc) pour mettre toutes les chances de son côté de repartir du bon pied, sinon comme tu le dis, il ne s’agit que d’un cataplasme sur une jambe de bois.
J’espère que mon témoignage rassurera certains, et je te remercie pour ton site que j’aurais aimé connaitre bien avant!
Bonjour, et merci pour ce blog d’ailleurs. Autant je pense qu’on peut se passer d’AD ou les arrêter très vite en cas de dépression mineure (« déprime »), autant je suis persuadée qu’ils sont indispensables en 1° recours et parallèlement à un suivi psychothérapeutique dans les dépressions majeures (toutes les études scientifiques arrivent à peu près à cette conclusion). Mon expérience personnelle : une dépression aigue avec hospitalisation il y a 15 ans, suivie d’une alternance de périodes où ça allait mieux mais pas très bien (fatigue, manque total d’énergie vitale) et là j’ai pu me passer d’AD, et de rechutes graves. Là, heureusement que j’ai pris des AD (en perfusion à l’hôpital la dernière fois) car c’est eux qui m’ont fait sortir du trou noir des premières semaines où les pensées suicidaires notamment peuvent devenir obsédantes. L’amélioration a été spectaculaire chez moi à chaque fois. J’ai essayé l’hypnose sans succès,Les psychothérapies verbales (de type analytique) ne sont pas très efficaces chez moi. Depuis ma dernière rechute en janvier, j’ai décidé de consacrer mon temps à la recherche d’autres thérapies et de vraies alternatives (c’est comme ça que je suis arrivée sur ce blog !). J’ai commencé la méditation de pleine conscience il y a 2 mois, à raison d’une heure par jour, mais le résultat se fait attendre et je désèspère un peu. Je veux essayer aussi les thérapies cognitives et comportementales, la gestalt, la phytothérapie, les huiles essentielles conseillée par un excellent herboriste (à Paris 6° pour les parisiens intéressés). Il y a deux points où par contre je n’arrive pas à régler mes problèmes : avoir une alimentation très saine car j’adore bien manger et bien boire, et supprimer l’alcool. C’est un peu comme si on me supprimait mes derniers plaisirs !! D’autant plus que je peux plus travailler : handicapée par ma dépression chronique, j’ai dû demander une retraite pour invalidité.
Cher Sébastien! Grand merci!
Combien j’aurai aimé vous lire plus tôt mais vous n’étiez pas né!!!
Quoi qu’il en soit depuis que je vous connais les choses se sont banalisés et les angoisses font maintenant parties, je le sais, de la vie de beaucoup de gens pour leur pourrir leur quotidien. Comme vous, j’ai suivi le chemin classique, médecins et psys parfois même urgence dans un service d’hôpital car « mort imminente! ». L’enfer. Donc, médicaments pendant des années. Une psychiâtre m’aura aidé à sortir de l’enfermement par le dialogue, nous avions parfois des séances ou nous parlions peinture, randos, voyages. Cela me faisait du bien.
Il n’empêche que, comme le dit l’un de vos lecteurs, il faut du courage et de la volonté pour vouloir s’en sortir et pour cela savoir regarder ce qui ne va pas chez soi.
Je pense que la méditation, l’ancrage etc…sont des possibilités incroyables de bien être puisque cela fonctionne pour moi! Je n’ai jamais été accro aux médicaments et constater que l’ammélioration de la santé peut se réaliser par d’autres moyens me ravie.
Je recommence à conduire, moi qui était devenue terrorisée à l’idée de prendre le volant car j’avais chaque fois une attaque de panique. Maintenant quand je sens la crise venir, je pratique la respiration ventrale et focalise mes pensées négatives hors de ma tête, je les chasse d’un souffle. Je me suis installée un film qui pour le moment fonctionne. Reste la conduite sur autoroute…on verra plus tard, chaque chose en son temps. En tous les cas, je revis.
Aussi, j’ai « osé » un changement de vie radical en suivant ces mots de René Char: « cours ta chance et va vers le risque. Les autres? A te regarder ils s’habitueront! » Sans cela je serai morte. Reste la culpabilité…je médite…
Très cordialemnt, Claire
N’arrête pas d’écrire, le bien fou que cela me procure
Coucou, merci pour cet article….. Une seule remarque…. si c’était à refaire, je referai….
Non tu ne referais pas, puisque lorsque nous accedons à la lumière, nous ne faisons jamais demi-tour….. Avec des expérience presque identiques, je sais que jamais je ne retomberai dans la dépression…..
Merci belle âme pour ce partage…
Nathalie
Bonjour Sébastien
Je viens moi aussi apporter mon commentaire sous la forme de mon expérience personnelle a ton très intéressant article sur les AD.
Pour ma part, j’ai 57 ans et me suis mis a prendre des AD il y a 2 ans suite à des difficultés de vie de couple…générant beaucoup d’angoisses accompagnées de peurs récurrentes style phobies d’impulsion….
Mon médecin généraliste m’a proposé de prendre du Stablon (2 cp/ jours)qui est selon lui l’AD le moins dosé et quasi sans accoutumance accompagné d’un demi temesta le soir pour faire de bonne nuit et ne pas être crevé le matin….
Très vite je me suis rendu compte que ces produits ne changeaient pas grand chose à mon état et me suis mis a chercher des solutions parallèles…
Déjà, j’ai commencé à consulter un psychothérapeute (non médecin donc pas de risque d’autre traitement médicamenteux) qui pratique les TCC. Cette personne (je le vois encore aujourd’hui) m’a apporté beaucoup en m’apprenant à accepter ma vie dans sa globalité… et me faisant comprendre que mes mauvaises pensées (phobies d’impulsion) étaient des pensées que tout le monde avait, simplement que les gens qui ne sont ni anxieux et ni dépressifs n’en font pas de cas alors qu’au contraire les anxieux et dépressifs se demandent pourquoi et essaient de les contrôler… ce qui ne fait qu’accroitre l’anxiété et ressurgir les mauvaises pensées encore plus souvent. A ce sujet je me permet d’indiquer un petit article court qui pourra peut être en aider plus d’un et qu’on trouve facilement sur internet ; « j’ai des mauvaises pensées de Camillo Zacchia- rèf Metro »
Puis en allant sur internet, j’ai rapidement découvert ton excellent blog qui m’aappris beaucoup et m’a énormément aidé…….
Je me suis mis également à pratiquer au sein d’une association locale du Qi Gong et Tai Chi (d’ailleurs tu n’en as jamais parlé sur ton blog !) accompagné de séances de méditation….
Tout ça pour dire qu’aujourd’hui et je pense que c’est surtout grâce a tout ce que j’ai fait en parallèle des soins médicaux, J’AI pris la décision (pas facile a prendre malgré tout) il y a 2 mois de commencer le sevrage de l’AD (bien qu’on m’ait dit au départ qu’il n’y aurait pas d’accoutumance !!!) sous contrôle et avis de mon médecin…. .. J’en aurai fini avec ça dans le courant du mois d’aout…. soit un sevrage sur 4 mois pour un AD pris pendant 2 ans…. !!
Donc grande méfiance à tous envers ces produits… on sait quand on commence….mais on ne sait pas pour combien de temps on s’engage…sachant qu’à mon avis, il faut quand même faire confiance à son médecin qui est « l’homme de l’art »…
En conclusion, le chemin parait toujours long pour apercevoir le bout du tunnel… mais je suis persuadé qu’à force de persévérance et d’ouverture, chacun arrivera a sortir la tête de l’eau… La vie est belle !!!
Fender
Vous pouvez pas savoir le bien que cela me fais de vous lire je veut m’en sortir et je m’en sortirais car j’aime trop mes enfants la vie et mon mari même si parfois on en doute a cause de se mal être merci merci j’ai espoir bon courage a tous ensemble soyons fort :-)
Bonjour
Je trouve que les docteurs donnent trop souvent des antidépresseurs, de manière quasi automatique !
Celui que j’ai pris a eu pour conséquence de me casser les dents ! (c’est mon dentiste qui m’a expliqué que l’un des effets de ce médoc est de réduire la salive, donc de moins bien protéger l’email des dents)
J’ai été mise sous antidépresseur pendant 5 ans. Au final, j’ai profité d’un changement de traitement (le psy voulait me faire passer à un autre antidépresseur) pour tout arrêter !
J’ai vécu pas mal d’angoisses pendant 15 jours puis je me suis sentie mieux sans rien !
J’ai repris les études et je peux dire que je suis sortie de la dépression et de la phobie sociale. Depuis j’ai décidé de créer un blog pour témoigner de mon vécu.
Je pense que l’idéal serait d’être bien suivi au niveau médical :
– avant de prescrire un tel médicament, de bien réfléchir le pour et le contre
la thérapie de groupe, telle le psychodrame, peut aider
– une fois la prescription remise, il faut savoir que certains patients ne reviennent pas voir leur généraliste : à quoi ça sert de donner un antidépresseur pour un mois ?
Je suis pour les alternatives à ce genre de traitements quand cela est possible et ne les réserver qu’aux cas vraiment sévères.
En résumé, je suis contre l’antidépresseur proposé en 1ère intention …
Chrystèle
Bonjour Seb
Bonne et courageuse initiative de parler ouvertement de ton expérience. Je pense que ce genre de témoignage éclaire sur l’acheminement possible vers la guérison.
Concernant la dangerosité des antidépresseurs, j’émet un doute. En ce qui me concerne j’en prends depuis presque 2 ans. Je pense que sans ce médicament, je ne serai pas là pour témoigner aujourd’hui. Je connais également des personnes qui en prennent depuis toujours sans problèmes particuliers.
Je n’ai pas le même avis sur les anxiolitiques dont l’accoutumance est prouvée. Mais l’anxio à l’avantage d’agir rapidement sur une crise d’angoisse violente. A utiliser en dernier recours je dirais mais pas à bannir malgré tout.
Une fois de plus merci pour ton blog
Je partage le meme avis que toi a 100%
Bonjour Sébastien, il me fait toujours plaisir de te lire, sa donne de l’espoir. J’ai 51 ans et je crois que toute ma vie à été vécu avec de longues périodes d’angoisse. J’ai pris des antidépresseurs, des anxiolytiques et je suis d’accord pour dire que les médicaments mon donné un coup de pouce. Le café es très nocif, attention à votre consommation pour moi c’est dommageable. La méditation, l’activité physique et une bonne alimentation diminue beaucoup l’anxiété.
Merci Sébastien au plaisir de te lire à nouveau
Linda
Bonjour à tous,
Il y a deux ans après avoir fumer du cannabis , je me suis retrouver dans un état atroce, j avais l impression que mon cœur sortait de ma poitrine , je me voyais en train de mourir , je criais, je tremblais et le pire pour moi c est que je me sentais dans l irréalité total . J ai fini dans un camion de pompier , ils m ont pris en charge en me disant que ça aller revenir à la normal et c est ce qui s est produit . Malheureusement 2mois plus tard je me suis retrouver dans le même état sans rien fumer sachant que j étais une fumeuse occasionnelle et depuis ce jour là les symptomes etaient jour et nuits , j ai commencer par ne plus dormir ne plus manger, ne plus pouvoir sortir . J ai pris Rdv élico chez un neurologue pensant que je devenais folle , celui ci m à prescrit des antidépresseur , le psychiatre aussi !! Quand j ai lu les effets secondaires, je me suis pensais que j avais assez de symptômes sans en rajouter , donc j ai fais des recherches . J ai pris un cocktail de magnésium ,d Omega ,de sport, de fleurs de bach , d euphitose 9/j ,tout les conseils de sebastien et beaucoup de prière et je me suis dis que si il devais m arriver qq chose se serait la volonté de dieu !! À l heure d aujourd’hui je suis pratiquement guerrie !!! Si vous suivez comme moi les conseils de Sébastien avec du courage, de la patience et de la volonté votre guerisson est proche . Courage à tous et merci du fond du cœur Sébastien pour ce blog !!!
Articles très intéressant !!
Pour ma part, j ai vécu un début de dérépression, avec crise d angoisse et tout le tralala qui va avec, cela a durée qql mois, avant que je demande vraiment ce qu il m arrivais!!
Etant quelqu un de nature qui n aime pas trop les médicaments, les médecin .je n ai pas été voir de médecin , je me suis mis peu à peu à chercher sur internet mes symptômes.et j ai eu la chance de tomber sur ton site qui m a expliquer ce qu étais une crise d angoisse et ca à été pour moi un vrai réconfort, j ai pu prendre conscience de ce qui m arrivai……..
En à suivie Un gros retour sur moi même, en suivant tout ce que tu as pu proposer
Aujourd hui beaucoup de changement intérieur on pris place à mon plus grand bonheur.et je continue à cultiver chaque jour ces graines .
Je pense fortement que tout ce qui est antidépresseur .ne sont que des caches douleurs intérieur, qui plus longtemps on les prends plus dur il sera de s’en séparé parce que plus grand le fossé avec soi même se creusera.
Ils peuvent soulagé en cas extrême, mais il est important d aller chercher les vrai causes à ces dépressions, angoisses, et essayer un maximum des traitements » naturel », qui nous rapproche de nous même, de notre propre nature .
Pour l avoir vécu , je le conseil, aujourd hui je remercie presque que cela m est arrivé, parce que grâce à cela j ai pu ouvrir mon esprit au changement.
Evelyne
j ai oublié un grand merci à toi !!
Bonjour !
Voici mon témoignage sur la prise d’AD. Et merci à toi de nous donner cette oportunité de nous exprimer.
Mon pb à moi n’est pas de l’ordre des crises d’angoisses, que je ne connais pas, mais de la dépression, qui a commencé sans que je ne m’en rende vraiment compte à la fin de l’adolescence, et qui a duré de nombreuses années, avec un ENORME manque de confiance en moi et une phobie sociale qui faisait que je ne pouvais plus sortir de chez moi. J’ai déjà pris du deroxat au bout de quelques années comme celles-là, cela a très bien fonctionné mais j’ai arrêté rapidement lorsque je me suis sentie bien, et, mes problèmes n’étant pas résolus, ils ont à nouveau gâché ma vie, et j’ai glissé sournoisement dans une nouvelle dépression. L’année dernière je n’étais plus bonne à rien, au bord du suicide, mais j’ai réussi à demander de l’aide à mon médecin qui bien sûr m’a prescrit le même AD. Comme pour toi Sébastien les 2 premières semaines ont été vraiment difficiles et je les ai passées au lit en attendant que les effets positifs se fassent sentir. A un mois de traitement j’étais à nouveau bien, à nouveau moi, sensation dont je ne me souvenais même plus. Grâce à cette béquille, car je suis d’accord avec toi c’est de cela qu’il s’agit, j’ai remis ma vie sur les rails, j’ai une vie sociale bien remplie, je m’affirme, je profite de la vie, fais un peu de sport, et j’ai mis en route mes projets professionnels qui aujourd’hui sont quasiment aboutis.
Je suis en train de me seuvrer, à 5 mois de traitement. J’avais commencé à 1 cp/jour, j’ai diminué à 1/2, et là j’en suis à 1/2 tous les 2 jours. Par contre cela m’inflige quelques maux de têtes et vertiges, mais tout cela s’amenuise. Je ne pense pas suivre de thérapie par la suite mais vais tâcher de garder une vie saine (mais sans excès dans ce sens non plus).
En conclusion, l’AD m’a permis de trouver la force nécessaire pour faire tout ce dont j’avais besoin pour me sortir de mon mal-être. :)
NB : J’ai commencé le traitement avec un générique, et il ne me convenait pas du tout ! Les effets positifs ont été un peu longs à se faire sentir (+ de 3 semaines) et j’avais des effets secondaires, dont l’absence totale de libido. Après 2 mois sous générique j’ai continué avec les comprimés de la marque, et les effets secondaires ont disparu en 8 jours…
Bonjour Joanne
Ton histoire semble proche de beaucoup de personnes, dont moi.
Le début de traitement difficile, le mauvais choix de médicament, la reprise du sport, la perte de libido etc…. il te manque juste un petit remède : la méditation.
Cela m’a beaucoup aidé et m’aide encore chaque jour. Cela fait désormais parti de ma vie. Je te conseil cette pratique.
En te souhaitant bon courage.
Merci pour ton témoignage.
Après plusieurs mois sans antidépresseurs, voilà que mon anxiété généralisée s’installe de nouveau. Je pensai en être débarrassée mais j’ai comme l’impression que le naturelle revient au galop. J’ai repris mais ad depuis 1 semaine avant d’avoir tenté un tas de remèdes naturels mais qui n’ont pas été très efficaces rapidement sur moi (acupuncture, magnésium marin, oligoélément (lithium, manganèse, respiration abdominale etc..)
Enfin voilà pour être bien je suis obligé de repartir sur un période d’AD car avec des enfants, un travail je ne peux me permettre de me laisser sombrer.
En tout cas merci pour ton témoignage qui remonte le moral et très bonne guérison à toi.
PS : J’ai juste oublié de préciser mon âge pour information, j’ai aujourd’hui 33 ans, dépressive depuis mes 17ans +/-. Bien depuis 4 mois…
Bonsoir Séb
je reviens justement de chez mon médecin qui m’a refait une nouvelle ordonnance pour du séroplex 15 mg,dosage que je prend depuis le mois de novembre dernier,prenant du 10 mg avant.
En fait,cela fait maintenant 12 ans que j’ai commencé les antidépresseurs,je n’ai pour l’heure jamais pu arrêter!je dois régulièrement augmenter la dose!et quand ca marche plus,on me prescrit un autre antidépresseur,et ainsi de suite!c’est un vrai cercle vissieux!et malgré tout ,je ne suis jamais bien!mais je me dis que se serai encore bien pire si je ne prenais rien!
j’ai bien évidement tenté pas mal de techniques en parrallèle pour combattre mon mal être;relaxation,sophro,ethiothérapie,accupuncture….et dépensé beaucoup d’argent!!mais rien ne m’aide!!j’en suis toujours au même stade!voir même toujours plus mal!j’ai bientôt 36 ans,et j’ai peur pour le futur!j’ai souvent été mise en arrêt de travail (‘une semaine en général) car étant trop mal!!
j’espère qu’un jour j’irai mieux et sans médicaments!
cordialement
céline
Ton blog est très intéressant.
Je conseille un très bon livre « L’instinct du stress, choisir ou subir » d’Elyse Brais aux Ed du Roseau.
Tout y est abordé; et pour son chapitre sur la dépression maxime de l’auteure » La seule façon de sortir d’un tunnel, c’est d’y entrer ».
Au sujet des antidépresseurs : « prendre des tranquillisants, des antidépresseurs et des stimulants, c’est étouffer les symptômes par lesquels notre corps veut justement nous parler ».
Apprendre à se connaitre, c’est la clé pour aller mieux. Tenir compte de nos besoins aussi et ce n’est pas de l’égoïsme.
Partager nos savoirs, nos expériences permet de nous enrichir, de progresser plus rapidement vers la sérénité, à condition toutefois d’accepter de nous remettre en question et de vouloir changer. Cela demande du temps, plus ou moins long pour certains, mais cela vaut vraiment le coup, car nous voyons alors la vie et les autres différemment. Tout n’est pas gagné à chaque fois, ce serait trop simple, mais chaque petit pas nous rend plus fort pour affronter de nouvelles difficultés. Et puis, sachons relativiser, gérer les priorités, et profiter de l’instant présent.
Laurence
Au début de mes crises d’angoisses au mois d’octobre , un psychiatre qui m avait vu 10 minutes en me parlant de ces voyages (assez hallucinant) m’a prescrit un régulateur d’humeur( aucun rapport) , des A.D et des anxio!! j ai pris l’anti depresseur alors que je n’étais pas du tout déprimée et là ça a été terrible:une vraie dépression!j’ai réagi de suite et je n’en ai plus jamais repris.Par contre , quand les angoisses étaient insupportables (3/4 fois au max) ,j avoue que ça passait mieux avec lysanxia .Cela fait plus d’un mois que je n ‘ai rien pris mais j ai commençé la sophro qui attenue les angoisses et repris le sport egalement. Mais même après un gros travail sur moi même , une thérapie , de la sophro quotidienne , du sport , de la relaxation , un bon sommeil, le problème est toujours là.J’ai l’impression que maintenant il ne me quittera plus. des fois je me décourage mais je continue … Parlez moi de vous!vos angoisses sont parties au bout de combien de temps? A part ça:blog super encourageant !merci sébastien
bonsoir,
un avis personnel
beaucoup de médoc ne soigne pas vraiment les dépressions, angoisses, c’est une aide
mais je vois de mon coté que cela n’arrange rien à mes soucis,mais cela m’a calmé un moment, j’en ai pris peu de temps, j’ai voulut en reprendre car mes angoisses sont revenus, mais j’ai vite arrêter car j’étais encore plus mal.
Beaucoup de médecins vous en donne trop facilement sans vraiment chercher le
pourquoi.
Ton site Sébastien est très intéressant et donne beaucoup d’infos.
Je voudrais savoir si vous connaissez des méthodes d’hypnose qui soit efficaces.
Merci Sébastien pour ton blog
Bonjour, pour ma part, j’ai passe une dizaine d’année, avec AD. On est bien d’accord pour dire que ça aide mais ne résout pas nos problèmes, ce sont des parsemants. Pour ma.part,,j’ai décidé de les arrêter il y presque deux ans, après un chemin parcouru toute seule, entre deux psy, beaucoup de lecture, de marche, de respiration abdominale, de méditation. J’ai encore des jours avec angoisses, mais je réalise qu’elles arrivent lorsque mes pensées sont soit dans le,passe, soit dans le futur. Si je vis pleinement le moment présent, je suis mieux. J’essaye aussi de me contenter de ce que j’ai, bref, plein de petites choses qui m’aide à aller mieux. J’ai réalisais que je me plaignais beaucoup aussi, j’essaye de rectifier, même si ma vie depuis 50 ans n’est pas un long fleuve tranquille, la,vie est encore plus dure pour d’autres, et se plaindre n’arrange rien, j’écris tout cela mais c’est un travail,de tous les jours que de vouloir vivre un peu plus dans le positif avec ce que l’on a.ce sais pas si je m’exprime très bien…..en tout cas on est tous dans le même cas, c’est vouloir avancer, chapeau à tout le,monde… Putain d’angoisses!!..!
Bonjour Sébastien, je suis très impressionné par ton témoignage. Pas facile de céder aux anti-dépresseurs, je trouve que nos médecins ont la main légère en ce qui les concerne. Je n’aime pas les médicaments et leurs effets chimiques. Fidèle à ce refus, j’ai donc quasiment exploré toutes les voies que tu préconises : méditation, oraison, respiration, sport, etc. J’avoue que j’ai encore du mal à acquérir le calme intérieur… Peut-être suis-je trop vivant ! Je continue mes recherches… Là où je te rejoins complétement c’est que notre style de vie est en question. Notre civilisation véhicule une culture de mort – une expression que j’emprunte au Dr Gabriel Cousens dans son livre « Soigner son diabète en 21 jours ». Pour acquérir une culture de vie, il faut tout changer intérieurement d’abord à travers la nourriture et extérieurement ensuite à travers notre vie au quotidien. Un apprentissage au quotidien qui nécessite un long travail vers la réalisation de soi… A bientôt de te lire, Gilles
Bonjour
Déjà merci pour vos conseils !
Pour moi voilà un an que je vis avec mes crises d’angoisses (survenues après le décès de ma maman). Vos conseils m’ont beaucoup aidés :)
Pour ma part j’ai pris des anti dépresseur que deux fois et à chaque fois la même réaction : crise d’angoisse super forte. En fait ce que les médecins oublient de nous dire c’est que c’est une réaction normale – dans les premiers temps. pour cette raison j’ai arrêté de suite et sans avis médical (ça ne faisait que deux jour aussi). Aujourd’hui j’essaie de vivre au moment présent, de ne plus appréhender les sorties en voiture, les courses que je dois faire dans un centre commercial bondé de monde ou encore une soirée entre amis. Je vis chaque moment comme un moment unique et si l’angoisse arrive je me rappel vite que je ne peux pas en mourir, que la fois dernière c’était bien pire (ou j’essaie de m’en convaincre), je respire et pense à des événements plus agréables (mes enfants par exemple). C’est pas simple mais en tous les cas mes crises sont moins régulières et moins intenses.
Merci encore pour votre site qui m’aide au quotidien ;)
j ai toujours eu des crises d angoisses que j essaie de gerer plus ou moins bien je suis plus hypocondriaque je ne prends pas d ad mais du lysanxia en cas de crise mais depuis que je connais ton blog il me sert de therapie j applique tes méthodes et je suis beaucoup moins angoissee merci pour ce blog formidable
Bonjour Sébastien,
Je te rejoins à 100 % quand tu dis qu’il faut compenser la baisse de la prise médicamenteuse par une hygiène de vie, notamment du travail de respiration, de méditation, et de pensées positives.
Car si on continue à faire les mêmes choses qu’avant, on obtiendra les mêmes résultats désagréables…
Prends soin de toi
Luc Mister NO Stress
Hello tous,
Vraiment ravie d’avoir trouve ce blog et cet article vraiment intéressant.
Pour ma part cela fait 17 ans que je suis sous Zoloft avec maints essais d’arrêts qui ont abouti à une reprise.
Aujourd’hui je tente de réduire le dosage par moi même (50mg tous les 3 jours) et les symptômes du sevrage se font sentir.
Je dors beaucoup, j’ai des vertiges, toujours une peur de sortir mais je veux tenir bon car j’estime avoir été sous cette dépendance tellement longtemps que j’en arrive a penser que c’est peut être le Zoloft qui me rend finalement dans cet état d’angoisse!
En plus, je me dis que le dosage de 50mg/jour que je prends depuis autant de temps ne doit plus faire effet (j’ai lu que le corps s’habituant et qu’il fallait augmenter les doses ce que je refuse de faire…)
J’ai repris le sport a raison d’une heure par jour mais je me sens épuisée (autant moralement que physiquement) ayant pratique longtemps du sport je sais que la faiblesse morale qui en découle n’a rien a voir avec l’épuisement physique.
Je mange de façon équilibrée et tente d’avoir des nuits longues pour combler les effets du sevrage.
Le Zoloft m’a aide j’en suis sûre dans les moments critiques de ma vie mais tel un pacte avec le diable le prix du sevrage est cher paye.
Je vais tenter la méditation et tente d’oublier les témoignages lus sur les méfaits et conséquences du Zoloft parce que cela fait vraiment flippe ! (Cas d’assassinats et j’en passe…)!!!!
Merci pour ces témoignages, tenez tous bons la vie mérite d’être vécue !
Bon courage a tous.
Bonjour
J’adhère à 1000 % à ton article, tes commentaires et tes remarques.
Mon conseil toutefois : se faire aider et guider par un pro pour avoir la force et le courage de suivre toutes ces méthodes « alternatives ». Parce que quand on est au fond du gouffre, on ‘a pas toujours la force de faire seul la démarche de se documenter, de tester etc… on a envie d’être pris en charge.
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article qui aide à la réflexion concernant les antidépresseurs.
Pour ma part je dirai que heureusement que les antidépresseurs existent car s’ils sont bien choisis et dosés, ils sont une solution assez rapide pour reprendre pied et envisager par la suite des solutions plus naturelles.
Quand on est très mal, je ne pense pas que les remèdes naturels soient la solution la plus adéquate dans un premier temps car encore faut-il les connaître et en outre leurs bienfaits ne pointent le bout de leur nez que sur le long terme et il faut aussi être conscient que cela coûte beaucoup d’argent car la plupart des praticiens en médecine naturelle (phytothérapeute, homéopathe, étiopathe, etc..) ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale (c’est un point pratique mais qui a de l’importance) et en plus il faut trouver le bon, ce qui n’est pas encore aisé. Et pendant ce temps-là, l’angoisse, le mal-être vous envahie, vous ronge au jour le jour.
Pour ma part, j’ai recours depuis 9 ans et de façon discontinue aux antidépresseurs. Pour être claire je n’ai jamais accepté dans ma tête ces médicaments. J’ai toujours essayé de les arrêter. La première fois au bout d’un an pendant 1 année environ et je les ai repris. Dernièrement je les ai arrêtés en février mais je sens que je suis en passe de les reprendre malgré le fait d’avoir recours aux remèdes naturel (Acupuncture, Yoga, Jogging, Piscine, Acupressure, Respiration abdominale etc…)
Peut-être que cela n’était pas encore le bon moment de les arrêter ou aurai-je dû avoir recours au remède naturelles en même temps que les AD et arrêter ensuite.
En tout cas les congés approchent pour moi et je ne voudrai pas gâcher les vacances de ma famille car cet état rend tout le monde très triste. Je sais que je les arrêterai de nouveau mais cette fois-ci simultanément en m’aidant des remèdes que tu préconises dans ton blog.
Je suis sûr que l’on peut s’en sortir mais il faut du temps.
bonjour Sébastien je suis très contente d’avoir lue cette article sur les antidépresseur car c’est la même chose qui m’est t’arrive ,on dirait que tu parle sur moi ,mais moi pas encore je les est pas arrête ,cher Sébastien je vous dis j’ai la volonté de mon débarrasse une fois pour toute mais je n’ai pas trouve quelqu’un a qui je ferais confiance pour m’aider, moi je suis d’Algérie chez nous la personne angoisse est considéré comme folle et bien j’aimerais bien que vous m’aidiez a s’en sortir de cette situation désastreuse pour en savoir Sébastien que je suis ingénieur en science agronomique et je travaille comme déléguée communale . a la fin je vous dis que dieu te protège de toute mauvaise chose merci bien
Bonjour Sébastien,
Une grosse partie de mon travail est d’aider les gens à se débarrasser de leurs médicaments, et les anti-dépresseurs, je connais bien! J’ai même eu une cliente qui a fini par avoir de réels problèmes psychiatriques à la suite de 20 ans de Zoloft.
Bref, pour ceux qui sont à la recherche d’alternatives efficaces, j’ai consigné dans une page ce que j’utilise pour aider mes clients.
Tout est là : http://www.clubequilibrenaturel.com/depression-soigner-naturellement/
J’espère que ça en aidera quelques uns…
Cécile
Même au plus creux de la vague, à une époque où tout était (très) compliqué, j’ai toujours refusé d’absorber anti-dépresseurs et autres médications.
C’est là que j’ai commencé à réfléchir sur le sens de la vie.
En profondeur.
A ce qu’était un problème.
Aux moyens de l’envisager, de le confronter.
Et de lui ôter sa substance.
Année après année, des réponses sont apparues.
Et toujours pas le moindre anti-dépresseur.
J’ai même arrêté le tabac !
Ce ne fut pas facile.
Et je comprends que des personnes aient recours aux médicaments et solutions alternatives.
L’expérience de l’un n’est pas celle de l’autre.
Mais j’ai compris que ton pire ennemi n’est ni la situation, ni les gens.
Ton pire ennemi c’est… toi-même.
La bonne nouvelle ?
Tu es aussi ton meilleur allié.
Appliquer cela au quotidien, cela change la vie !
Bonjour Sébastien,
Je n’ai jamais eu à prendre des antidépresseurs. Ou, du moins, n’ai-je jamais voulu. Depuis quelques années, mon alternative aux coups de blues, ce sont les oméga-3… Et ça fonctionne. Bien sûr, j’y ajoute un mode de vie plus serein, plus naturel, des relations humaines harmonieuses, un travail intérieur intensif, etc.
Bref, c’est tout un ensemble de choses qui me tient loin de la dépression.
A bientôt et bravo pour ton témoignage et le chemin parcouru !
Bonjour! ^^
Je suis toujours sous antidépresseurs, je trouve ça inutile, pourtant, à chaque fois, on (les médecins) ne me propose que cette solution… Honnétement, j’en ai marre, j’ai l’impression que je finirai ma vie avec les antidépresseurs, et je n’ai que 18 ans! Oui une solution alternative existe, oui les antidépresseurs sont une aide, alors qu’ils arrêtent de la considérer comme l’unique solution pour soigner une dépression! Ca me donne l’impression que mon mal est incurable, que je suis condamnée…
Bonjour tout le monde. Je visite ce site depuis environ 1 mois et j’aime bien les articles et les commentaires. Je me retrouve parmi vous et cela fait du bien hypocritement de ne pas me sentir seul avec se conflit. J’ai des malaise depuis environ 2ans, j’ai pris du Cypralex pendant environ 1ans avec un très bon résultat et par la suite j’ai laissé ce médicament une autre bonne année avant de replonger dans l’angoisse moins majeure cette fois.
Je ne suis pas là pour parler de moi car mon histoire vous l’avez déjà entendus via d’autre personne mais je suis un éternel septique sur tout. À force de lire sur les options « naturelle » et les antidépresseurs etc… je me suis posé les questions suivante et je prends le temps d’écrire justement pour avoir votre « feed-back »
Lorsque l’on se dirige vers le massage, acuponcture, huiles essentielle etc… Le bien que ce traitement nous procure est surtout relié au fait que pendant le traitement nous ne pensons plus à nos problème. Donc du même coup cela nous fais du bien. Nous partons l’esprit tranquille jusqu’à prochaine crise et nous recommençons une autre visite etc…
Dans mon cas l’antidépresseur m’a empêcher de toujours me dire que j’avais une douleurs, un points dans la poitrine donc le sentiment que j’allais faire une crise cardiaque, un mal de tête donc un problème au cerveaux etc….(vous connaissez la cassette…)
Le bût ultime de toute cette dépression généralement c’est que l’on pense à quelque chose qui nous créer ce problème. Donc je ne vois pas en quoi l’antidépresseur peut être un problème pour la guérison et non une simple béquille. Il existe X sorte de médicament avec certain qui ont des effets secondaire pour certaine personne et d’autre pas. Je suis tombé sur le bon peut-être mais j’ai absolument rien à dire contre le médicament que l’on m’avait prescrit.
Aucun problème de comportement, j’étais plus « naturel » pour le monde autour de moi car je ne perdais pas mon énergie à m’isoler mentalement en me disant que j’avais plein de maladie X.
Donc c’était ma minute de gloire en provenance de Québec. Merci d’avoir lu ce message et je suis 100% ouvert au critique si tel est votre désir.
Bonne journée !
Bonjour Sébastien,
Ca, c’est une question qui mériterait en réponse une thèse en doctorat.
Moi, je voulais juste faire part de ma « petite » expérience.
Après un très grave accident de voiture et à peu de choses près 13 mois d’hospitalisation, j’ai fait une lourde dépression.
Alors, un antidépresseur, deux antidépresseur, un troisième pour aider les deux autres et un quatrième pour éviter que le deuxième n’agisse de travers sur le premier.
Bref en tout et pour tout, en dehors de certains médicaments contre la douleur qui jouait leur petit rôle, je me retrouvais avec 5 (je l’avais oublié) médocs chargés de m’antidépresser!
Après un petit séjour dans un hôpital destiné à me remettre les idées en place, en même pas deux semaine- sur 9 passées là-bas- on me les avait supprimés (je n’en ai plus gardé qu’un pour des problèmes de bipolarité).
Alors voilà, en avais-je vraiment besoin (et d’autant) quand on me les a prescrit à la queue leu leu?
Bonne question puisqu’on m’en a débarrassé, sevrage physique compris, alors que je baignais toujours autant si pas encore plus dans les problèmes qui avaient justifié la prescription.
A réfléchir.
@+
Christian.
Merci Sébastien pour cet article! Ton blog est une vraie source d’inspiration!
Moi je souffre d’angoisses depuis des années et d’agoraphobie maintenant depuis 4 ans. J’ai toujours eu en horreur les médicaments et j’ai tout fait pour ne pas en prendre mais j’étais arrivée à une situation telle que je ne sortais plus de chez moi, du coup j’ai fini par céder… J’ai vu du mieux quelques semaines plus tard jusqu’à reprendre ma vie comme avant, enfin presque, je sortais sans problèmes, je conduisais sur autoroute mais ce n’était plus moi, je ne me reconnais pas, je ne paniquais plus, je ne pleurais plus mais je ne rigolais plus et mon entourage l’a vite remarqué! Un an et demi après, alors que ca faisait un an que ca allait mieux, j’ai décidé (avec l’aide de mon médecin) d’arrêter les AD. On m’avait dit qu’on ne devenait pas dépendant de ce genre de médocs et bien c’est faux, j’ai vécu l’enfer pour les arrêter, j’ai eu des maux de tête comme je n’avais jamais eu et tous les bruits résonnaient en moi, je sursautais à chaque fois!
Et malheureusement des semaines ou mois plus tard, toutes mes angoisses sont remontées à la surface et de manière encore plus violentes (crises de tétanie). Cela fait maintenant 2 ans que j’ai arrêté les AD, je n’ai pas envie de replonger la-dedans, car trop de conséquences et malgré tout je souffre énormément car je fais des attaques de paniques à répétition. Ma vie est redevenue très compliquée car je ne sors plus seule, j’ai fait de la sophro, méditation, EMDR, hypnose, PNL, magnétiseur, je prends du magnésium, des oméga 3, de l’Euphytose… Je lis beaucoup aussi de livres positifs mais rien n’y fait, j’ai des moments d’anxiété très élevés ou rien ne me soulage. (très bizarres d’ailleurs)
AUjourd’hui j’ai un peu de mal à voir le bout du tunnel car champ d’action se réduit de jour en jour, j’espère quand même voir bientot la lumière!!
Merci encore Sébastien pour tous tes conseils
Tout mon problème est parti de la prise de cannabis contre la souffrance de la maltraitance familiale physique et psychologique, depuis toute petite.
Premier joins, ado, j’ai eu une crise d’angoisse, peur de mourir. J’ai eu honte devant les autres qui ont rit et m’ont dit que cla passerait, que ce n’était que le « baptême ». J’ai continué.
Ensuite escalade, spirale avec d’autres drogues. Arrêt, mais toujours régulièrement le cannabis ou l’herbe. Environnement violent, sdf… etc
Maltraitance domestique de mon conjoint.
Maternité.
Arrêt de la consommation de cannabis et de tabac.
Mais à nouveau crises d’angoisse, puis peur panique. Oppression du thorax, respiration difficile, tachycardie parmi les symptômes les plus forts.
Hospitalisation. « Bouffées délirantes, le médecin psychiatre a dit. Traitement fort. Puis dépressive, AD et anxiolytique.
Voyant malgré tout le problème. J’ai dis à mon médecin, que je n’avais pas abandonné une drogue pour une autre. J’ai dis que je voulais le sevrage, maintenant que j’allais mieux, il m’a conseillé, d’y aller progressivement.
Deux psychologues pour parler, comprendre, cela m’a beaucoup aidé.
Mais situation personnelles et sociales difficiles, séparation…etc retour des crises d’angoisses, phobies, crises de panique et souvent pour de vrais dangers. conséquences sur tout mon corps, digestion… etc
J’ai commencé à connaître le taï-chi, puis plus tard la méditation, l’homéopathie, une meilleure hygiène de vie, comprendre mes émotions…
Des épisodes encore parfois d’angoisse et de peur panique, crises qui me terrassent parfois, il me faut des jours allongées à respirer par le ventre pour m’en remettre mais je comprends de mieux en mieux et je les gère moi-même.
Je vais beaucoup mieux et me sens revivre depuis que j’ai changé ainsi et me guérit de cette façon.
Merci Sébastien, ton blog est super et me conforte en ce sens.
Merci Sébastien,
j’ai bein aimé ton article et la sagesse avec laquelle tu partages ton idée.
Il est atroce de souffrir de « dépression », il n’est pas naturel de croire aux solutions.
La peur des traitements, le déni de la maladie m’ont dirigé à la limite du non retour.
J’ai eu la chance d’avoir une angine. On soigne une angine!
Alors je suis aller chez mon généraliste. Il a compris, je me suis vu comme j’étais… j’en pouvais plus.
Il m’a dit que j’étais dépressif, je l’ai cru, je me soigne et je si ne suis pas encore guéri, je n’ai plus peur.
Il est donc certain que les médicaments ne peuvent rien tout seul, mais ils sont là.
Tu es là, les thérapeutes sont là, la médecine est là.
Admettez que vous êtes malade. Croyez et agissez!
Vous gagnerez : la vie est belle.
Henry
J’ajoute que mes expériences toxicomanes ont commencé dès douze ans.Tous les problèmes et situations violentes puis les angoisses, la dépression, les peurs panique, tout ça arrivait et je ne comprenait pas ce qui arrivait et la violence des autres. Les antidépresseurs et anxiolytiques, dans la situation de mal-être incommensurable que je vivais, j’aurai fini par les prendre comme une drogue. Et j’ai vu que cela m’enfoncerait. Avec cet effet anesthésiant, on supporte tout, on masque, on occulte, mais le problème, la souffrance profonde demeure.
J’ai voulu savoir ce qui n’allait pas en parlant avec des psychologue, j’ai fouillé à fond.
C’est de chercher à comprendre qui m’a vraiment aidé. Que les autres ne comprennent pas, ça c’est un autre problème, le leur.
Maintenant les remèdes naturels préférables, je les considère comme une « béquille » utile quand je n’en peux plus, à bout de force, et dans le cas où cela m’empêche d’assurer le quotidien, travailler, sortir communiquer avec les autres… etc
Mais je peux dire qu’aujourd’hui, que c’est la méditation qui m’aide vraiment beaucoup.
hello
moi je lutte depuis 6 mois contre depression et angoisse. Je lutte car je veux me passer d ATD
le probleme c’est que je ne dors plus et du coup j’alterne atarax, somnifere, seresta….et je pense que c’est encore pire que les ATD.
sauf que sans medicament je ne dors vraiment pas et m’écroule…alors que faire
je pense que je vais tester les ATD pendant 6 mois pour essayer de me sortir de cet horrible cercle vicieux, mais c’est un réel echec pour moi de ne pas m’en sortir seule
Bonjour Sebastien;
Cela fait deux mois que je ne prends plus d’antidepresseurs;
Je me suis depuis tourné vers la meditation et la phytotherapie,mais je ressens toujours une enorme fatigue ainsi que des angoisses que j’arrive plus au moins a gerer;Mais j’essaye de garder bon moral;
Pourriez vous me decrire les sensations que vous avez ressentis lors de l’arret de vos ad;
Je vous remercie par avance et surtout continuez car vos conseils et votre experience sont une source de bonheur qui aident a avancer et a etre mieux’
BOB
je voudrais avoir votre avis…
voilà 6 mois que je dors mal suite à un gros coup de stress un post partum, qui a debouché sur une depression contre laquelle j essaye de lutter depuis 6 mois mais je m en sors pas à cause du manque de sommeil. je ne voulais pas prendre d anti depresseur mais je commence à me dire que finalement ca serait peut etre la solution pour reprendre confiance en moi et repartir correctement sur des methodes douces pour ne pas plonger à l arret de l ATD…dans 6 mois
est ce que je pourrai retrouver le sommeil si je n ai pas le moral? et vive versa
le choix est tres tres dur
merci pour votre retour
merci pour cet article,
pour ma part je ne peux malheureusement pas m’en passer : par contre, j’vais mieux niveau moral depuis que j’ai arrêté, contre avis médical, les neuroleptiques,
que j’ai remplacé par le… sport (beach-volley, footing, et natation)
chez moi ça a eu un effet bœuf!!! deux fois plus efficace que leur soit disant remède visant à me stabiliser émotionnellement. Par contre grosse chute à vélo à l’île de Ré, le sport m’est interdit de par mes plaies aux genoux quelques peu conséquentes et là je ressombre malheureusement :(….
Je suis en burn-out et en arrêt de travail depuis 1 mois. Je ne dors que 2 à 3h par nuit malgré une batterie de médicaments homéo et phyto. Je n’en peux plus. J’ai du mal à m’endormir, je me réveille sans arrêt en sursaut ou en stresse. Je suis épuisée. J’ai des AD que je n’ai pas encore pris mais je crois que je ne vais pas avoir le choix car je ne vois pas le bout de mes insomnies. Qui peut me donner des conseils pour améliorer mes nuits (en dehors des conseils classiques que je connais) et m’apporter son expérience.
Merci Sébastien, reste présent à nos côtés.
Peux tu nous dire quels sont les conseils « classiques » que tu connais? Comme ça on pourra peut-être t’en donner que tu ne connais pas :)
Bonsoir,
merci encore pour tous tes conseils depuis 4 mois je fais 20mn de méditation aidée du Cd de Christophe André cela a bouleversé ma vie.
Il est vrai que mon problème était surtout du à de l’anxiété légère cependant je crois avoir pris le train à temps grâce à tes conseils sur ton blog.
Je t’ai suivi sur la 5 dans « Allo docteur » j’ai acheté le livre d’Eckart Tolle, Mathieu Ricard, Jon Kabat Zinn, Christophe André et son CD je vous les conseille à vous tous et la guérison sera proche!!!!
Courage
Bonjour ,
Je me présente je m appel Viviane ‘ai 47ans et cela fait quatre que je pend des anti dépresseurs. Ma première attaque de panique je l ‘ai fait a mon travail au volant de ma voiture mon cœur ses mis a battre si fort que je croyais que c ‘était la fin j ‘avais de fourmillement dans tout mon corps et ne supportais plus aucun bruits et bien je fini au urgence pour diagnostiqué une attaque de panique et la j ‘ai eu droit a un psy qui quand il vous regarde vous vous sentez déjà coupable. Je ne comprenais pas ce qui venais de m arriver. Ensuite j’en ai fait plusieurs très souvent et très fort et la mon médecin a décide de me mettre sous anti dépresseurs. Je croyais devenir folle, mais mon médecin ma très bien expliqué de quoi il s ‘agissais en faite j ‘ai eu une hyper tyroïdi qui les a déclenches mes crises ma malheureusement le problème de la thyroïde régler mes angoisses et mes attaques de panique elles n ‘ont pas disparue.
Alors bien sur j ‘ai continué a prendre mon traitement bien sagement et encore aujourd hui d « ailleurs. Et j ai chercher de l ‘aide a droite a gauche mais rien ni personnes pour m aider les psy j ‘en parle même pas(nul).Et enfin j ‘ai trouvé une personne qui je dois le dire et formidable cela fait deux ans qu il me suis cet un psychothérapeute, bien sur pas remboursé par la sécu mais la guérison na pas de prix j ‘ai beaucoup appris sur moi et beaucoup de blessures son remonter a la surface il me fait également des séances hypnoses qui me font beaucoup de bien mais mon chemin serras long pour parler de guérison. Mais surtout aujourd ‘hui je veux me débarrasser de ses médicaments et en cherchant j ‘ai trouver ton site qui et très bien fait et très bien expliquer et je suis remonter a bloc je voulais te remercier et te dire merci.
Cher Sébastien,
Félicitations pour ce merveilleux blog. J’ai lu les commentaires laissés par les autres internautes et les divers avis sur la prise ou non d’antidépresseurs. En fait, je ne crois pas que la réponse soit la même pour chaque personne. Tout dépend du niveau de souffrance et de la capacité de la personne à l’endurer. Une personne suicidaire dans un état catatonique, qui ne dort, ni ne mange plus depuis des semaines, qu’elle ne peut plus rien faire d’autre que de pleurer, on s’entend que la guérison ne viendra pas seule et qu’elle est totalement incapable d’entreprendre aucune démarche alternative. Ces démarches alternatives demandent de la volonté et surtout de l’énergie. Des cas de dépressions chroniques, de dépressions psychotiques aussi, les antidépresseurs sont obligatoires, un mal pour un bien.
Bonjour à tous,
C’est difficile de se positionner ds cette discussion. moi je crois que les AD nous aide quand on souffre vraiment, je ne sais pas si je suis douillette mais franchement les crises d’angoisse c’est tellement insupportable, et heureusement que les ad existent pour nous sortir de là!!!! Alors oui je suis d’accord ce n’est pas une solution pour la guérison totale mais quand meme…. Quand les crises st là c atroce et j’avoue que je prefere me sentir moi meme sans angoisse, car pendant les crises je ne suis plus moi…
Je fais plein de choses en parallele: Thérapie comportementale, sport, acupunctue, relaxation, je suis meme le programme de Geert sur CD plus ton blog, mais rien n’a vraiment marché à 100%
Quand les AD font vraiment leur effet, mon dieu mais quelle delivrance, on revit, on respire……
Alors c vrai que je suis un peu perdu, je souhaite tomber enceinte et avec 10mg de paroxetine visiblement ce n’est pas conseillé. Comment faire??? Renoncer à faire un enfant alors que c’est qqchose de très important pour moi (de tte façon je ne suis pas sure qu’avoir une maman avec des angoisse soit bien pour un BB) et continuer à prendre mon traitement?? Ou bien arreter ce traitement, souffrir et de tte façon ne pas pouvoir avoir de bb non plus….
Bref c compliqué la vie…..
Étant commandant de navires des plus divers sur des lignes les plus difficiles avec des affréteurs et armateurs ( marocains…) hostiles par principe ,avec parfois des équipages peu faciles a gérer ( pétant les plombs au bout d’un an de bord sans espoir de remplacement a l’autre bout du monde )
Avec des écales abominables dans des pays corrompus , en exploitation dite au » tramping » c.a.d. » vagabondage » …et j’en passe comme les tempêtes , la brume avec un piteux radar, des pannes de moteur près du littoral …les manques d’eau potable , de devises pour acheter la farine pour le paim, ….eh bien..!!! Je n’ai jamais eu l’idée ( ni la disponibilité d’ailleurs ) de noyer mes ângouasses dans l’alcool ,les calmants, les antidépresseurs…parce que j’avais la chance d’avoir eu une mère rigoureuse qui n’admettait pas de ses enfants la moindre faiblesse , merci a elle , et merci aux bons principes que mon temps d’élève-officier puis de lieutenant a su m’inculquer…c’est probablement la solution aux problèmes de la déprime…mais hélas tous les parents ne sont pas ce que les miens ont été…et ce n’est pas a 20 ans qu’un adolescent aura la volonté de se refaire…
Bonjour,
Alors je vais laisser un témoignage… J’ai eu la « chance » si on peut appeler cela comme ça, d’être confrontée aux deux solutions également. Lors de ma première dépression, il y a cinq ans, j’ai eu droit aux anti-dépresseurs. La prise n’a pas été suivie d’effet secondaires, en revanche l’arrêt a été très compliqué. J’ai eu beaucoup de mal à m’en passer…
Là, la situation que je vis est différente. Je fais des très grosses crises d’angoisse, je dois complètement me reconstruire psychologiquement. J’ai décidé de ne pas prendre de traitement autre que naturel (plantes et homéopathie) avec une thérapie choc: la ttc autrement dit la thérapie comportementale cognitive. C’est vrai que si l’on ne travaille pas en permanence sur soi, que l’on ne change pas ses comportements ou son mode de pensée, on ne peut pas aller mieux. Le traitement seul par les plantes ou homéopathie ne suffit pas, cela permet juste de réduire un peu les symptômes. L’avantage c’est qu’il n’y a pas d’accoutumance du tout, pas d’effet secondaire….
Parallèlement, à mon remède et ma thérapie, je fais également des cahiers d’exercice sur le lâcher prise, la gestion du stress, et l’estime de soi. Cela demande une véritable organisation: il faut faire les exercices chaque jour (il n’y a pas repos). Et parfois, ils peuvent faire mal (gratter là où c’est douloureux).
Merci pour ce blog fabuleux ! Grâce a vous j ai arrêté mes antidépresseurs depuis 1 mois mais mes attaques de panique reviennent … Je ne sais pas comment faire . Je suis une TCC je prends des Omega 3 , de l homéopathie, des fleurs de Bach et du magnésium . Je ne veux plus reprendre des anti dépresseurs même si partout on lit que c est le seul remède au trouble anxieux généralisé et au trouble panique .
Pourriez vous m aiguiller ?
Bonjour Caroline,
Je peux vous recommander ces 3 articles qui selon moi seront les plus importants pour vous :
– la respiration abdominale
– l’ancrage
– accepter l’angoisse
Cela dit, tous les autres articles peuvent aussi apporter une pierre à l’édifice.
Je vous souhaite d’y arriver,
Sébastien
Bonjour a tout le monde
Voila comme vous tous ici je suis touché » par la depression
Merci de me donner vos témoignage positif pour que je puisse m’en sortir
Merci bcp et laisser vos temoignage.
Tatjana
Bonsoir tout le monde je viens de lire l’article a l’instant même et merci pour tout vraiment.
Depuis quelques semaines je suis sujette a une forte anxiété, angoisse et tout le tralala.
Je compte mettre en pratique toute les idées mis sur ce blog « pensées positive, respiration ventrale, relaxation, une bonne alimentation » en lisant tout les articles de ce blog je me sens déjà mieux tout est psychologique et le plus dur c’est de contrôler ces pensées vraiment de relativiser sur la vie, de la chance qu’ont a d’avoir des personnes qui nous aime, d’avoir un toit ou dormir.
Et en alternative avec toute ces pratiques faire confiance a la médecine douce (homéopathie, plantes) que de mette son argent en l’air pour des médicaments qui détruise la santé et le portefeuille :-)
Ca me semble être un beau programme ;-)
Bonjour,
Je suis ravie d’avoir trouver ce blog.
J’attaque ma première journée d’antidépresseurs avec grand angoisse et appréhension. Je n’en voulais pas (et je n’en veux toujours pas) mais, d’après ma psychologue, il est essentiel que j’en prenne pour pouvoir continuer efficacement ma thérapie EMDR. J’ai un très mauvais vécu avec ces médicaments. J’en ai pris il y a environ 7 ou 8 ans et j’en garde un très mauvais souvenir! Attaque de panique aggravée qui a finit aux urgences (j’ai cru devenir folle) et TS. Au jour d’aujourd’hui je suis morte de trouille, je guète le moindre symptôme anormal. À savoir que je suis sujet au crise d’angoisse sévère et j’ai peur que ça les aggrave…du moins les 2 premières semaines. Car oui, les 2 semaines à venir me font vraiment vraiment flipper!!! J’ai peur de retourner dans l’état où j’étais il y a 7 ans…au fond du gouffre. Certes je suis suivie de près par mon généraliste et mon psychologue (une séance par semaine) mais bon je n’en reste pas moins seule à la maison (mon mari étant au travail toute la journée).
Merci de m’avoir lu.
Bonjour Audrey,
Il y a 7-8 ans, ce blog n’existait pas encore… donc maintenant c’est bon ;)
Je t’invite à prendre le temps de bien parcourir les articles et d’essayer les techniques qui te parlent, cela peut être un très bon complément… et même plus ! Pour les médicaments, c’est à toi de faire comme tu le ressens.
A très bientôt,
Sébastien
Bonsoir,
Merci d ‘abord pour ce blog très bien réalisé, écrit. Je m’y retrouve beaucoup.
Bon, d’abord petite présentation de moi : 37 ans, anxieuse, phobique sociale qui s ‘est faite violence pour exercer des métiers au contact de gens,…
Seulement voilà, il y a trois ans, le corps a dit stop par le biais de violentes crises d’angoisses au travail,d douleurs et d’insomnies récurrentes. J’ai fini en pleurs chez mon médecin et devinez quoi : il m’a prescrit des AD et anxiolitiques.
Comme l’auteur de ce blog, j’ai accepté car d’abord je ne connaissais pas particulièrement ces médocs et ne m’en méfiaient pas particulièrement. Et puis, j’avais besoin de faire quelque chose contre l’état dans lequel j’étais et cela me semblait la chose la plus abordable.
Dix huit mois, deux Ad différents. Je n’ai pas trop abusé des anxiolitiques car rapidement ils ne me font plus rien quelle que soit la dose ( et ils m’abrutissent plus qu’ils ne me clament alors).
Alors, je préviens : je connais des personnes sous AD qui en ont besoin véritablement pour stabiliser de graves problèmes psys. Mais après cette expérience, je me suis promise de ne jamais y retoucher.
1. Les Ad que j’ai pris m’ont démoli au niveau intellectuel. Il s’agit pourtant du centre de mon identité. Imaginez que soudain on vous prive de ce que vous savez mieux faire? que vous aimez ? je ne pouvais plus lire, plus écrire, plus regarder un film. Incapable de me concentrer. C’était horriblement frustrant. Certains font du sport pour se détendre, moi c’est en lisant, en faisant fonctionner mon cerveau que je vais bien… Certains me diront que ce sont là des symptomes de la dépression ou de l’anxiété. Certes, je veux bien le croire durant les premiers mois, mais je constate que depuis que j’ai tout arrêté, il y a cinq mois, mes capacités sont revenues petit à petit… Imaginez que j’étais alors incapable d’écrire un tel post. Rédiger cinq lignes était extrêmement difficile…
2. Cela a aggravé ma phobie sociale. Oh certes, je ne faisais plus de crises d’angoisses, je m’angoissais beaucoup moins, mais je restais terrée chez moi. Cela s’est même étendu à toute communication, écrite ou téléphonique ce qui n’était pas le cas avant.
3. J’ai collectionné à peu près tous les effets secondaires, niés par mon médecin. Insupportables : suées abondantes jour et nuit, éruption cutanées, nausées, mal de tête, mal au ventre, palpitations, douleurs musculaires, cauchemars très perturbants, insomnies aggravées…
4. Le sevrage a été assez pénible malgré un protocole sur plusieurs semaines.
Bref, je n’ai tiré aucun bénéfice de ces 18 mois sous AD.
Du temps perdu presque. Une parenthèse vide dans ma vie.
J’ai tout arrêté et refuse d’en reprendre. Tout ne va pas bien, loin de là. Je m’aide avec de la phytothérapie, de la balnéothérapie, acupuncture, des lectures, l’écriture que j’ai pu reprendre. Et surtout, je tente de me construire une vie qui me convienne… ce qui implique des remises en cause très profondes.
Ce n’est pas simple. C’est effrayant parfois. Et je reste encore très fatigable.
Mais au moins je suis redevenue maitre de ce que je deviens. je prends du plaisir à nouveau.
Je suis heureuse pour ceux qui ont pu trouver une aide bénéfique dans ces traitements. Mais cela n’est pas un traitement miracle… et je pense que beaucoup de prescriptions pourraient être évitées si en France on remboursait correctement, comme cela se fait dans les pays voisins comme l’Allemagne ou la Belgique, les psychothérapies, la phytothérapie. Ce n’est pas pour rien que nous sommes 1er dans la consommation de ces drogues légales. Tout le système y pousse.
excellent article
Bonjour Sébastien,
Je viens de découvrir votre blog hier soir, je suis ravie de son existence, et je vous en remercie infiniment.
J’ai toujours dit que le jour où je serai sortie de ma maladie, je pourrai témoigner pour aider les autres.
J’ai pris des AD durant 4 ans une première fois, et 10 ans une seconde fois (avec un intervalle de 4 ans entre les deux).
J’ai décidé d’arrêter voilà deux ans. Je me suis donnée un an pour diminuer mon cachet de moitié, puis quatre mois pour le passer à 1/4 et depuis le 20 décembre 2016, je n’en prends plus du tout.
Je suis vraiment mal depuis le commencement du sevrage.
Je n’ai malheureusement pas été aussi curieuse que vous, mais c’est comme ça. J’ai cru que j’allais être guérie, alors que je n’ai entamé aucun travail sur moi.
Alors, oui, depuis mon arrêt, je me tourne vers d’autres « béquilles », je m’ouvre à la spiritualité, je fais attention à mon alimentation (sauf que j’ai déclenché un truc qui ne me permet plus de manger : j’ai peur de m’étrangler en mangeant. J’ai perdu 15 kilos en un an. J’avale je ne sais combien d’eau pour pouvoir avaler la nourriture, et ça perturbe du coup aussi l’assimilation du peu que je mange. Je me suis mise aux jus de légumes pour compenser le manque d’apport de minéraux et vitamines, mais un seul par jour, car financièrement, je peux guère plus)….j’ai tenté des soins alternatifs, qui me coutent de l’argent, mais ne m’apportent rien. Non, j’ai bien compris que je devais cesser de penser que ce sont les autres qui me sauveraient, et je vais suivre au maximum vos conseils, tout en démarrant aussi une psychothérapie. Tout ceci devient vraiment flippant, et franchement, votre blog et les commentaires de chacun me donnent de l’espoir. Faut juste que je sois plus persévérante, que je ne lâche rien, ou plutôt, si, que j’apprenne à lâcher prise aussi ;-)
Si la psy que je dois voir la semaine prochaine pense que je dois me faire aider d’un AD, je souhaite avant tout me tourner vers des plantes. Le plus compliqué est de trouver la bonne personne apte et capable de nous en prescrire, avec le dosage qu’il faut au cas par cas. Naturopathe? Herboriste?Ce que l’on trouve dans le commerce, pour le stress et compagnie, à mon avis, ne sont pas assez dosés pour traiter une véritable dépression…Merci merci merci merci et je donnerai des nouvelles.